Loch Ness

Brisants à la sortie
Force 11 ?
Il était annoncé sur les fichiers météo, il est tapi dans les brisants de la sortie du port, le monstre de la météo chaotique de ces jours-ci. On avait cru pouvoir le fuir en se glissant dans une lucarne vers la Corogne. Las ! A la première entrée dans le journal de bord, une fois passé le chenal de la Grise - entre l'Île d'Her et celle des Pucelles ;) - on a constaté que les instruments ne s'accordaient pas sur le point GPS. Sans synchronisation, il était difficile en l'état de fonder sa navigation sur ce système. Il fallut se résoudre à faire demi-tour, se réamarrer à notre ponton d'attente, en sachant qu'une prochaine occasion ne se présentera pas avant Noël. On se terre...
L'équipe du port au boulot
Mais le monstre serait-il entre les jetées ? Depuis des semaines, les équipes techniques jouent aux chaises musicales avec les embarcations du port, histoire de ménager la place aux évolutions de la drague et de la plateforme technique en grandes manoeuvres de repiquage de pieux. On pensait, en partant, s'éviter la proximité de ces gros engins. Et puis, ce matin, on a été réveillé par la suceuse du trépan logé dans l'aspirateur de la drague, qui commençait à attaquer les fonds dans notre environnement. Quand on a senti un frottement contre la quille de Nimic II, la barge était à moins de dix mètres, le museau de son tuyau logé dans l'eau boueuse, invisible, menaçant, dans notre direction. On a manifesté notre émoi aux ouvriers. On s'est fait rembarrer sans le moindre respect.

Tête chercheuse de la drague Elle est bien agitée cette période, où les 'professionnels de la profession' semblent ne plus accepter la moindre remarque des 'plaisanciers' pour qui ils travaillent et qui pourtant financent leur activité... Le monstre est partout.