Changement de régime
Par Agate le vendredi 10 août 2018, 12:28 - Saison 2018 - Lien permanent
Il y a un temps pour tout. D'abord la mise au point et la mécanique, et on en
épuise rapidement les plaisirs et l'intérêt. Combien, par exemple, y a-t-il de
relais sur le démarreur ? Celui qui partage sa gangue métallique avec la
pièce toute neuve remplacée en Espagne, cela fait Un. Consulté sur mes déboires
résiduels de démarrage, le mécano local déclare qu'il faut aussi 'changer le
relais', une autre pièce extérieure au démarreur. J'imagine naïvement qu'il
s'agit de la pièce corrodée sur lequel j'ai branché, deux fois au cours du
retour, le shunt de secours confectionné par le mécano basque en cas de
caprice. Eh bien, non, ce numéro Deux serait un 'relais de masse'. Il y en a
donc un Trois, caché à l'arrière au-dessus de l'inverseur, qui nous a
immobilisés deux semaines avant que la pièce de rechange n'arrive des stocks de
Yanmar.
Le temps pour la nav est donc revenu, et c'est vers Belle-Île que
Nimic s'est élancé en début de semaine, avec Michèle la méridionnale
venue évaluer l'attrait du projet 'Nimic II autour du monde'.
Je suppose que c'est bien le relais Trois qui était fautif, car le démarreur a
été sollicité sans rechigner au cours de notre aller-retour vers le Morbihan.
Pas un souffle à l'aller, et donc obligation de slalomer dans le champs de
cargos au mouillage à la Banche ou pour éviter les éoliennes qui poussent comme
des champignons à Basse Capella. Pour le retour par contre, l'anticyclone avait
cédé. On a eu droit à une fuite à la walkyrie dans un noroît surprise à force
6... il fallait bien s'aider au moteur pour faire les changements de voilure
dans le méchant clapot qui n'a pas tardé à se lever. Alors on s'est offert - à
la voile - des petites pointes à 10 noeuds et une moyenne dépassant 7 noeuds
pour rentrer à Noirmoutier
Arrivé à pas d'heure plus tôt que prévu, Nimic II a squatté un moment
le ponton de son grand frère Martroger. Et le beau temps est revenu
!