samedi 28 décembre 2024

Index Saison 2024

Une année de plus pour se préparer à la Patagonie...

Quepos Nouveau - 6 janvier 2024
Adios Quepos, Holà Punta - 27 janvier 2024
Eté tico - 17 mars 2024
Semana santa - 4 avril 2024
Cuaranta Dias - 4 mai 2024
Puntarenas, vingt kilomètres de sable - 19 mai 2024
Mer ou rivière ? Ville ou plage ? 18 juillet 2024
Balade au Nicaragua - 8 septembre 2024
Mrs. Candidate Kamala Harris - 18 septembre 2024
En mer... entre les îles du Pacifique - 15 octobre 2024
Noël à l'Equateur - 16 décembre 2024

Agate : pour me joindre... nimic(arobase)archambeaud(point)eu
Les commentaires sont relus et validés avant publication, et j'en profite pour vous répondre ;)

lundi 16 décembre 2024

Noël à l'Equateur

On avait soldé dans de bonnes conditions l'assurance de l'accrochage à Puerto Azul. A cet effet, depuis notre havre secret entre deux îles, on avait écumé les abords de Puerto Paquera, sur la presqu'île de Nicoya, pour constituer le dossier.
Entrée de Paquera..., nov. 2024
...cachée dans la mangrove entre le bac et le village, nov. 2024
Les lanchas écument les bras de mer entre les îles, nov. 2024
Le ferry Tambor vient d'être mis en fonction, nov. 2024
On avait subi avec le même ébahissement que les locaux la semaine de déluge ininterrompu qui avait provoqué d'innombrables glissements de terrains au Costa Rica, et la fermeture des écoles pendant deux semaines pour éviter les accidents.
Trombes d'eaux diluviennes..., nov. 2024
...avec invasion d'objets flottants venus des hauteurs, nov. 2024
Les pélicans apprécient les arrivées de poisson frais, nov. 2024
Le beau temps était revenu, on s'était mis en route.
Le restaurant accueille de nouveaux visiteurs, nov. 2024
Demain, c'est enfin le départ, nov. 2024

Le gyre pacifique sud longe la côte vers le Nord., nov. 2024Alors oui, on pensait bien se retrouver aux Galapagos, pour fêter Noël. Y admirer la faune et la flore préservées de l'évolution continentale par au moins sept cent milles d'océan Pacifique, et par les restrictions draconiennes à l'invasion d'espèces exogènes. On aurait le vent dans le nez tout le temps et tournant dans le mauvais sens, alors on tirerait un grand bord vers l'Est pour ne pas avoir à louvoyer entre les îles.
Du près, encore du près bien serré, nov. 2024Mais voilà... dès le deuxième jour, avant même la sortie de la baie de Nicoya, alors qu'on avait besoin d'un petit soutien moteur pour contrer la marée montante... plus d'allumage, rien, nada! Même avec le bouton poussoir installé dans la soute il y a trente ans par l'Amiral afin de pallier ces sautes d'humeur dues, paraît-il, aux courants de surface caractéristiques des coques en acier. Pour moi c'est du Chinois. Mais la réalité s'est imposée : pas question d'arriver aux Galapagos sans moteur. Il fallait soit faire demi-tour, et je n'en avais pas l'intention, soit atterrir dans le premier grand port sur le Continent pour demander une aide à l'atterrissage et les moyens techniques ad hoc. Ce qui fut fait...
Soleil du matin sur grand-voile à deux ris, nov. 2024
Soleil du soir en attente de brise, nov. 2024

Cormoran à l'étape sur le balcon avant, nov. 2024
Cormorans en lutte pour le balcon avant, nov. 2024
Rétroatterrissage sur le balcon avant, nov. 2024
Tous les petits sont bien arrivés, nov. 2024
Les anciens surveillent la tribu, nov. 2024
Ca mousse derrière..., nov. 2024
Maintenir le cap entre les cargos, nov. 2024
Nimic II et sa Capitaine ont passé l'Equateur le 30 novembre, déc. 2024
Et c'est comme ça qu'on a fait route vers La Libertad en Equateur, même pays, ça va simplifier les papiers, pensé-je. Après passage de la Ligne le 30 novembre ça m'a quand même valu plusieurs jours à tirer des bords au milieu des cargos, entre la côte et la zone de manoeuvres militaires.
En remorque des gardes-côtes à l'arrivée à La Libertad, déc. 2024
Au mouillage devant la jetée de la Capitainerie de Salinas, déc. 2024
Le soleil boude à Salinas, déc. 2024
Vacanciers à Salinas, déc. 2024
Bilan, depuis le 4 décembre au soir Nimic II est mouillé devant la Capitainerie de Salinas, en attente de l'extension de l'autorisation d'entrée pour réparations, et sa Capitaine a refusé de s'adjoindre les services d'un agent (coût 1.400 USD), préférant user ses fesses sur les armadas de bus qui circulent dans tout le pays, et notamment entre Salinas et Guyaquil en passant par La Libertad, à la chasse des différents papiers...: visa (gratuit pour 90 jours), puce téléphonique locale, visite des différents lieux possibles pour travaux, fumigation et sanitation du bateau, droits d'entrée, autorisation des Douanes, évaluation technique de la situation, tout cela sans la moindre aide des services français, puisque le consulat de Guayaquil est vacant.
Fumigation obligatoire, les cafards sont enfin vaincus, déc. 2024
On circule partout en bus, déc. 2024
Vieux quartiers de Guyaquil, déc. 2024
Visiteur rétro à quai du fleuve Guyas à Guyaquil, déc. 2024
Fresque de rue à Guyaquil, déc. 2024
La mauvaise surprise : il fait froid en cette saison en Equateur, car le soleil est bouché la majeure partie du temps. La bonne surprise : une arrivée de régate, directement sous mon nez devant le mouillage de Salinas. Je me suis crue à la Plage des Dames ! La bonne nouvelle : j'ai miraculeusement retrouvé mon certificat de radiotéléphonie restreinte, que personne ne m'avait demandé jusqu'ici.
Quelques fois il fait beau quand même, déc. 2024
Fin de régate à Puerto Chipipe, déc. 2024
Crèche géante sur la plage de Salinas, déc. 2024
Et puis, Joyeux Noël, quand même !

vendredi 22 novembre 2024

A l'Ouest

Hacia los Galapagos... C'est la bonne ? Bon... une fois n'est pas coutume, ce soir en message de départ, je vous mets deux photos que je n'ai pas prises moi-même.

Un albatros au long cours, trouvé sur internet, pour saluer le départ vers l'infini, il y a juste quelques heures, de notre cousin Christophe... lui qui rêvait toujours de grands voyages.
Paix à ton âme, cher cousin !, nov. 2024

Et Nimic II dans le coucher du soleil de la crique entre l'île des Cèdres et l'île du Petit-Jésus, un cliché pris à l'instant par le chef du restaurant flottant où l'on déguste du poisson et des crustacés frais pêchés sous les yeux de la clientèle. Merci à Toni, son voisinage et ses conseils avisés nous y ont permis un séjour confortable et sécurisé.
Bonne route à Nimic II au départ du Costa Rica, nov. 2024

Hasta luego...! Si tout va bien, demain nous serons en mer ! Un peu plus à l'ouest ?

lundi 4 novembre 2024

En mer... entre les îles du Pacifique ?

Après mon message concernant ce qui nous pend au nez aux Etats-Unis, j'aurais voulu être en mer pour oublier le moment où va se décider l'avenir... du monde ?
Après quelques photos de notre plage favorite, où les paquebots de croisière Eurodam et Viking Neptune se livrent à un ballet d'accouplement
Eurodam et Viking Neptune en approche, oct. 2024
...et accouplés sur la jetée de Puntarenas, oct. 2024

et celles de la Super Lune au mouillage du CRYC
Super Lune dans les haubans, oct. 2024
Super Lune en reflet dans la rosée du pont, oct. 2024
Super Lune en complément solaire ?, oct. 2024
Super Lune en majesté, oct. 2024
On aurait pû être en mer...
Cérémonie de départ ;), nov. 2024
...si, dans le stress et la complication des démarches portuaires (douanes, migration, capitainerie) on n'avait pas loupé le départ le 10 octobre dernier, à la marée du matin choisie pour descendre le rio Puntarenas dans les meilleures conditions. Un flotteur arraché sur le ponton de la marina voisine, ça fait pas beau dans le paysage ni sur le pont de Nimic, on s'est donc occupé à retaper tout ça.
Flotteur arraché à Puerto Azul, oct. 2024
Flotteur en cours de restauration, oct. 2024
Bordé tribord avant de Nimic arraché avec son taquet, oct. 2024
Remise au propre de la peinture, oct. 2024
Où retrouve-t-on le même taquet ?, oct. 2024
On le fait refabriquer, pardi !, oct. 2024
Nouveau bordé de Nimic, presque ni vu ni connu ;), oct. 2024
Et alors qu'enfin nous descendions le rio, quinze jours plus tard, en ayant réussi à tout faire entrer dans le cadre, il est apparu que le traceur de route ne voulait pas décoller de Puntarenas. Et donc que l'AIS ne signalait que les cargos du port de Caldera... ou les ferries qui traversent la baie de Nicoya.
Le ferry des îles, oct. 2024
Au milieu des iles, oct. 2024
A fleur de mangrove, oct. 2024
Compagnon de mouillage, oct. 2024
La baie en feu au coucher du soleil, oct. 2024

Alors, de guerre lasse et pour profiter d'un joli petit coin qui nous avait été signalé par un bateau ami, nous voilà - mais chuuuuut ! surtout n'en rien dire aux autorités qui nous pensent au large - mouillés entre deux îles. C'est magique !
Restaurant flottant en voisin de mouillage, oct. 2024
On choisit son poisson directement dans les bassins, nov. 2024
Un petit coin de paradis, nov. 2024
Au milieu des séances de test de câbles, j'ai même le temps de vous donner des nouvelles quand le réseau est suffisamment vaillant, en mer... entre les îles ! Bon... je me dépêche de poster avant que le monde se déchire dans les résultats de l'élection américaine.

mercredi 18 septembre 2024

Mrs. Candidate Kamala Harris

Today, Wednesday Sept. 18th 2024, I woke up as usual in the middle of the night. On my sailboat. What was less usual is that the clock showed up exactly 00:01, and that my first thought was that I had to write to you.
Of course you don't know me... I'm a French woman in her seventies, solo sailing around the world on the boat my father built, and I inherited ten years ago when I was retiring after a carreer discovering the world. I belong to the lucky ones in the "Global North". French. Pensioned. Divorced. Mother and grandmother of three sons and two grandsons scattered around the world. I lived a meaningfully various life. Brushed up my English thanks to an aupair stay in the Washington D.C. area after high school graduation, including a semester at Montgomery College , MD, where I discovered the world history with an American perspective.
Returned to Europe after I realized the American way of life was not for me. Undergraduated in Business Administration. Decided I'd better learn about it all while making a living ASAP.
My first full time job was as Secretary to BBY, founder, owner and publisher of Jeune Afrique, a French language still leading news magazine aimed at political and business executives in the "Global South". I loved this opportunity, even if I had there my first experience of facing a world built by humans intent on controlling what they thought was their due, and women had to decide for profit through submissiveness.
To make a long story short, I steered an autonomous life in the whole world, including the digital industry. I concluded it with a Political Science PhD. My thesis elaborates about survival when you live in an area where empires have been competing for as long as mankind exists. Namely, Afghanistan. It's been published - in French:
Afghanistan, anthropologie de l'égalité sur une zone de fracture du système-monde, by Gaït Gauhar Archambeaud, L'Harmattan, 2015.
Mrs. Candidate, I believe you are in a position where you could decide for mankind's future. I hope I'll be able to see you entering the White House as a winner of the upcoming U.S. elections.

dimanche 8 septembre 2024

Balade au Nicaragua

Balade au Nicaragua
Un taxi pour San José ? Hé non, c'est Timour, merci !, août 2024
Toutes, je vous les ai déjà faites, d'une manière ou d'une autre. Mais à chaque fois je leur trouve un petit air de nouveauté, alors cette fois-ci je vous la fais à reculon ;)
Rues de San José avec passants affairés...
Hôtel et restaurant Shakti à San José, où j'ai maintenant mes habitudes, août 2024
Presse du matin à San José, août 2024
Pause du matin à San José, août 2024
Poste-frontière de Penas Blancas avec le Nicaragua...
Presse à la frontière avec le Nicaragua, août 2024

Connu localement comme la "Mar Dulce" ou la "Playa", le Colcibolca est, m'assure-t-on, le plus profond lac du monde (Après vérification, c'est le plus grand et le plus profond d'Amérique centrale...) Il est relié à l'Atlantique par le fleuve San Juan, et serait soumis aux marées lunaires.
Hôtel La Mar Dulce à Granada, Nicaragua, août 2024
Eoliennes (et volcans) sur le lac dès le passage de la frontière, août 2024
Premier aperçu du lac à travers les arbres, août 2024
Hôtel de ville de Granada, avec jetée sur le lac, août 2024
Salut la touriste, tu veux embarquer ?, août 2024
Salut la touriste, je suis occupé, août 2024
Oh, la touriste, oublie nous !, août 2024
Passages pour les Isletas !, août 2024
Les pieds dans l'eau douce du lac... pluies ou marées ?, août 2024
On est zen, on recycle !, août 2024

Rues et monuments de Granada au Nicaragua... où j'ai passé trois nuits pour pouvoir renouveler mon visa tico !
Grand air de ressemblance avec les vieilles maisons au bord du Lot, août 2024
Ruelles écrasées par la chaleur.., août 2024
...ou par la pente !, août 2024
Oui, ça monte !, août 2024
Deux manières de rester assis !, août 2024
Certaines maisons sont bien léchées, août 2024
Transports tout écolo ?, août 2024
Chacun ses goûts !, août 2024
Au coin de la rue, l'hôtel Mirna, août 2024
Splendeur déchue de Granada, août 2024
Granada, ville aux mille clochers ?, août 2024
Splendeurs présentes de Granada, août 2024
Vue panoramique en réalité augmentée !, août 2024
On continue !, août 2024

Visite au volcan Masaya, et son parc. Il est annoncé fermé pour cause de risque d'éruption... alors les techniciens de l'équipe de surveillance m'y ont pilotée ;)
Parc national du volcan Masaya, août 2024
En théorie un lieu où se balader à pied... août 2024
...mais les techniciens sauront vous mettre à l'abri des pluies de pierre ! août 2024
Ascension vers le cône du volcan, août 2024
On s'arrête aux évents des fumerolles !..., août 2024
...et on méditera sur l'étendue des champs de lave récents, août 2024
Tiens un papillon égaré ?, août 2024

Du coup, j'ai eu l'occasion de nouveaux trajets en bus avec vue imprenable de la route...
Pause casse-croûte entre San José et le Nicaragua, août 2024
Une seule route, pas mal d'embouteillages..., août 2024
...surtout quand il y a des travaux !, août 2024
Un soupçon d'attente vous transforme vite une beauté en ruine... août 2024
Echangeur d'El Roble en direction de Puntarenas, suivez le phare ! sept. 2024
On laisse les camions à leur descente vers le sud :), août 2024

Et j'ai retrouvé Nimic II bien sage au fleuron de la mangrove, dans l'attente des dernières mises au point avant de reprendre la mer...
Derrière le ponton, le voisin, le rio, la dune et... la baie ? sept. 2024
Sur le ponton, le déjeuner ?, août 2024
A parer l'aussière ! juil. 2024
Hannibal trouve la panne du moteur : un joint du circuit d'eau était à changer ! juil. 2024
Chermar change le moteur de la glacière, identifie la panne d'une des prises USB et refait les connexions du guindeau., août 2024
Courir partout pour trouver les pièces de rechange ! août 2024
Dagoberto termine le remplacement du chaumard avant bâbord (merci Burgaud !), juil. 2024
Gabriel a trouvé à faire coudre les nouveaux rideaux du carré, merci à lui ! juil. 2024
Et l'équipe de PanaPager nous fait renouveler l'abonnement Iridium., août 2024

L'important c'est qu'on a maintenant un visa de six mois, et une autorisation de séjour pour encore deux mois pour Nimic II, alors que d'aucun, fraîchement mis à l'eau, se retrouve à languir dans le dédale des autorisations de navigation.
Ouh là, il est gros et il a l'air prêt à plonger..., juil. 2024
Nimic planqué sur un autre ponton..., juil. 2024
Et la Capitaine se fait reporter photo ;) juil. 2024
Il s'appelle Majestic, juil. 2024
Walter et Minor à la logistique, juil. 2024
C'est quand même un gros morceau !, juil. 2024
L'engin de réception attend au milieu du rio, juil. 2024
Oui !!! Ils ont réussi ! juil. 2024
Ca va faire un vide !, juil. 2024
Majestueux, non ?, juil. 2024
Opération réussie, Nimic a retrouvé sa place en lisière de la mangrove., juil. 2024

Et la vie à Puntarenas poursuit son cours comme si de rien n'était...
El Puerto vu de loin, août 2024
El Puerto en approche, juil. 2024
Pause-café al Puerto, août 2024
El Puerto de l'intérieur, août 2024
Promeneurs en vadrouille... à pied, à cheval ou en voiture ?
Grand-père attentif aux premiers pas de la nieta, août 2024
Travailleur à pédales, juil. 2024
Propulsion motorisée, août 2024
Engins de nettoyage de plage, sept. 2024
Bois flottés en défonce...
Bois défoncé, août 2024
Vieux copain en défonce, août 2024
Pélican défoncé... aile retournée !, août 2024
Bois flottés en pause-défonce, août 2024
Bois flottés en position de défonce, août 2024
Résultats de défonce en ville !, juil. 2024
Super El Carmen en défonce, juil. 2024
Super El Carmen en rebouchage, août 2024
Ni vu, ni connu !, août 2024

La vie est belle à Puntarenas !
Plage à marée basse, pêcheurs de coques et baigneurs, août 2024
Promenade pour les touristes du week-end, juil. 2024
Nouveau ferry pour touristes, août 2024
La vie continue à Puntarenas, juil. 2024
La plage est belle !, juil. 2024
Et je vous salue bien...!, août 2024

jeudi 18 juillet 2024

Mer ou rivière ? Ville ou plage ?

Vents dominants dans le Pacifique , à contourner par l'Ouest vers le Sud, juin 2024
Bien plus qu'une hésitation, c'est un empêchement provisoire... car les mouvements de mouillage au CRYC dans le rio restent intimement liés à ceux des marées sur la plage derrière le cordon dunaire, cinquante mètres plus au Sud. La nuit le roulement des vagues à marée haute me tient éveillée. Le jour je guette l'émergence des écueils envasés pour choisir le moment de mes randonnées sportives sur la plage. L'objectif, être au meilleur état de santé et de navigation pour reprendre la mer en temps opportun, septembre ou octobre, pour ensuite être au rendez-vous de la belle saison en décembre en Patagonie. Je sais, ça fait deux ans que je dis ça... Mais est-ce maintenant que je vais entreprendre une traversée du Pacifique vers l'Ouest, quand le monde devient de plus en plus fou et incertain, pouvant exploser d'un jour à l'autre ? Les turbulences océaniques semblent beaucoup plus prévisibles. Le jeu consiste alors à passer entre les dépressions...!

Donc, dans le rio, je m'affaire aux petits et grands détails de la navigabilité de mon embarcation. En tentant de mettre un terme à l'occupation des cafards, ici dans la cambuse.
Sous les planchers, délices des cafards, mai 2024
En faisant changer le plan de travail de l'évier, prévu trop faible il y a deux mois.
Dago apportant le nouveau plan d'encastrement de l'évier, juin 2024
En débouchant le vide-vite du cockpit, encombré de divers matériaux sylvestres... à l'aide du vieux couteau de travail de l'amiral emmanché sur la gaffe. Parce que l'outil standard pour canalisations n'était manifestement pas à la hauteur de l'enjeu.
Les pieds dans l'eau du cockpit bouché, juin 2024
En prévoyant la soudure de rondelles de blocage sur la tête des boulons de la pompe, inaccessible aux outils standard.
L'amiral aussi avait consacré beaucoup d'énergie à la fixation de la pompe de cale..., juin 2024
En me débarrassant du boa constrictor.
Ca pique ou pas, un boa constrictor ?, juin 2024
En apprenant à cuisiner les légumes locaux.
Le manioc ? Comme les patates..., juin 2024
En renouvelant les rideaux du bord qui ont fait leur temps.
Merci à Gabriel de Capricho, juin 2024
En installant le nouveau chaumard sur le bordé avant babord.
Merci à toute l'équipe de Burgaud, juil. 2024

Quand la météo ou les circonstances m'en laissent loisir, je m'occupe à la plage.
Vieux copain de plage en gros plan..., mai 2024
...et en arrière-plan, mai 2024
Il y a de la vie dans le sable..., mai 2024
...et sur le sable, mai 2024
Mouvement dans l'air, mai 2024
Recyclage de plage, point de vue naturel, juin 2024
Recyclage de plage, point de vue humain, juin 2024
Défoncement de plage, mai 2024
Activité de plage, juin 2024

Je peux aussi m'intéresser à la ville.
Photos de ville à la plage, mai 2024
Bus de ville, déco de plage, juin 2024
Construction de ville à la plage, juin 2024
Vue de plage à la ville, juin 2024
Règlement de ville dans bus de plage, juin 2024

Et bien sûr, tout est lié... Comme un essaimage de guêpes porté par les vagues, que je retrouve ensuite sur le bateau !
Invasion de plage..., juin 2024
...invasion du bord !, juin 2024
Ou l'angoisse d'un résultat d'élections, vu de la ville ou de la plage...
Casse-tête balnéaire anticipé, juil. 2024
Casse-tête citadin confirmé, bien qu'inversé, juil. 2024

PS : Un matin j'ai trouvé un iguane se promenant sur le pont. Comme est-il arrivé ? A pied, pardi !... en empruntant le pont de bois flottés qui s'était formé la nuit dans les amarres du ponton, à la faveur de la conjonction des pluies diluviennes de saison et des grandes marées.
Pont flottant pour animaux de mangrove, juin 2024
PS2 : Le temps de mettre en forme ce billet, j'ai emmagasiné d'autres photos sur la plage... ...à l'est vers le continent, où se terminent les travaux d'aménagement de la voie rapide qui va transformer les maisons de plage en taudis de ville...
Voie rapide et piste cyclable en bord de plage, juil. 2024
Sur la dune entre mer et village, juil. 2024
Villégiature ou taudis ?, juil. 2024
Plantations de ville ou de plage ?, juil. 2024
Accès direct à la plage, juil. 2024
A pied ou à vélo ?, juil. 2024
Sous les pavés la plage, juil. 2024
Rencontre de plage du dimanche, juil. 2024

...et à l'ouest vers Puntarenas et le bout de la presqu'île. Certaines de mes rencontres antérieures m'y ont accompagnée.
Rencontre de plage du mardi, juil. 2024
Vous ai-je déjà rencontrée quelque part ?, juil. 2024
Aaaah, je me disais bien, aussi !, juil. 2024
Bien le bonjour de l'équipe de recyclage, juil. 2024

De la plage, je vous salue bien !
Surfeur de plage sur tronc d'arbre, juil. 2024
Hasta luego!, juil. 2024

dimanche 19 mai 2024

Puntarenas, vingt kilomètres de sables

Plage de Puntarenas vers le Sud, avr. 2024
Vagues de Puntarenas, mai 2024
Jeux de plage à Puntarenas, mai 2024
Croisement de ferries entre la presqu'île de Nicoya et Puntarenas, mai 2024
Ferry à l'arrivée à Puntarenas, mai 2024
Ferry au terminal de Puntarenas, mai 2024
A l'Ouest de la longue bande de sable qui fait la pointe, c'est le terminal des ferries vers la presqu'ile de Nicoya et le Guanacaste au Nord. Et le village des pêcheurs avec l'eau de mer qui ressort des égouts à grande marée haute : l'histoire locale fait état d'un tremblement de terre il y a une trentaine d'années qui aurait fait perdre trente centimètres d'altitude à la péninsule.
Rues de Puntarenas à grande marée haute, mai 2024
C'est aussi, pointant vers le Sud, la jetée des paquebots qui déposent des hordes de touristes directement en ville.
Paquebot(s) à Puntarenas, mai 2024
Paquebot(s) à Puntarenas, mai 2024
Petit train à Puntarenas, avr. 2024
Paquebot(s) à Puntarenas, avr. 2024
Paquebot(s) à Puntarenas, mai 2024
Paquebot(s) à Puntarenas, avr. 2024
La bouée noire sur la carte marque la jetée des paquebots, au beau millieu du cimetière (couronnes rouges ou noires) des épaves de la deuxième guerre mondiale. D'où !a nécessité absolue de bateaux pilotes. Et de soigneusement libérer la plage de ses déchets naturels.
Baie de Puntarenas sur Navionics, mai 2024
Il y a environ douze milles nautiques de plage jusqu'à l'embouchure du rio Barranca à l'Est, qui ont inspiré le nom de la langue de sable, Puntarenas. Elle protège l'embouchure du rio éponyme caché derrière et la capitale provinciale du même nom.
Dans l'abri de l'estuaire du rio Puntarenas, entre cordon dunaire et mangrove, c'est le mouillage du Costa Rica Yacht Club... bien envasé puisqu'il n'y a plus d'entreprise en amont pour draguer le chenal. Au raz de la mangrove Nimic II y attend les ouvriers pour remettre en état certaines fonctions essentielles à un nouveau départ.
Mouillage du CRIC à grande marée basse, avr. 2024
Travaux de dévasement au CRIC, avr. 2024
Ponton de la marina côté mangrove au CRIC, avr. 2024
Accès au travel-lift du CRIC par grande marée basse, avr. 2024
''Nimic II'' au ponton par grande marée basse, avr. 2024
Vigie à plumes sur ''Nimic II'' : le martin-pécheur de la marina, mai 2024
Un planning serré ne fait pas partie des coutumes locales. Avoir une ou des activités subsidiaires et inopinément mobilisables est conseillé. Pour moi, ça consiste à faire des photos quand l'emploi du temps s'avère subitement dégagé entre rendez-vous imprécis ou non honoré et grain tropical aléatoire. Ou encore corriger les stocks de photos accumulés et en préparer les commentaires quand il faut ronger son frein dans l'attente d'une visite annoncée.
Plage de Puntarenas à grande marée basse, avr. 2024
Chaussures sur la plage de Puntarenas ?, avr. 2024
Heu... non ! Souche déposée par la mer à Puntarenas, avr. 2024
Bois flottants à Puntarenas, avr. 2024
Requiem pour un pélican à Puntarenas, avr. 2024
En synthèse... j'ai le temps de flâner en exploitant au mieux les circonstances. Hier, ô miracle dans l'après-midi, le ciel dégagé, le soleil au déclin et la marée descendante m'ont pour la première fois permis de superbes photos du côté Est de la plage, celui qui est naturellement épargné de bois flottants grâce aux courants circulant dans la baie. Quasi déserte bien qu'on soit un samedi, on y trouve...
...un père enseignant l'art du contrôle du ballon !
Art du contrôle du ballon à Puntarenas, mai 2024
Art du contrôle du ballon à Puntarenas, mai 2024
...des nageurs, coureurs et sportifs de tous poils.
Sportifs de tous poils à Puntarenas, mai 2024
Sportifs de tous poils à Puntarenas, mai 2024
Sportifs de tous poils à Puntarenas, mai 2024
Sportifs de tous poils à Puntarenas, mai 2024
Sportifs de tous poils à Puntarenas, mai 2024
Ah... et où en sont les travaux ? Je vais essayer de vous la faire courte... Je suis encore en interrogation sur la grand-voile : pour une mamie baladeuse comme moi, voyager avec deux ris est quasiment une nécessité, comme l'a bien montré l'orage soudain qui en a provoqué la déchirure, alors... est-ce vraiment utile de la changer ? Il faut bien sûr réviser le moteur et le guindeau capricieux, en fin de liste. Nettoyer la coque et tout le bateau. Poser le nouveau chaumard avant babord quand il sera arrivé. Affronter le vieillissement du matériel, comme dernièrement le thermostat de la glacière : il s'agirait d'une fuite de gaz et le techo local n'a pas le temps... (En attendant je la remplis tous les deux jours de glaçons livrés par le restaurant du Club.) Continuer à chercher l'origine des défaillances occasionnelles du système de navigation Garmin, comme récemment le sondeur.
En priorité depuis Quepos, cependant, je focalise sur les pompes. A quoi, en effet, serviraient des réparations à un bateau sans carburant dans le moteur, ou sans contrôle du niveau d'eau ?
Hermann fils attendant la navette pour Nimic II, mai 2024
Jeudi est arrivé à bord pour la quatrième fois en deux mois le technicien Hermann, fils de l'entrepreneur du même nom, porteur des deux pompes de cale et de la pompe du réservoir auxiliaire de diesel. L'air assuré, il énonce : tout sera fini d'ici ce soir !
Tube d'extraction du fuel vers la nourrice avec son nouveau clapet, mai 2024
Logement du tube d'extraction, entre axe d'hélice et waterlock, mai 2024
Eléments des trois pompes en un même cliché, mai 2024
Et donc ? Ouiiiiii, la pompe du journalier fonctionne maintenant. Après intervention sur le corps de pompe et ajout d'un clapet en bas du tuyau d'aspiration du réservoir principal. Cela ne fait jamais que trente ans qu'on l'espérait, celle-là ! Alors, en croisant les doigts, merci mille fois à Herman Hijo !
Et les pompes de cale, alors ? Ben il est reparti penaud avec les pompes sous le bras... et a promis de repasser mardi !
Grosse pompe de cale manuelle, mai 2024
Nouveau clapet de la pompe de cale manuelle, mai 2024
Pompe de cale électrique sur son nouveau support... en alu!!!!!??, mai 202PS4
Hermann Hijo à la tâche, mai 2024
PS: Ah, un dernier point... Ils sont bien arrivés, les couteaux Burgaud... C'est Amadour qui s'est chargé de les envoyer par la poste, parce que je les avait oubliés dans mes poches au moment de passer les portiques de contrôle à l'aéroport... pfff ! Merci à lui ! Merci à eux !
Nouveaux couteaux tous frais extraits de leur enveloppe, avr. 2024
PS2: Herman Hijo est repassé ce lundi matin avec la grosse pompe Edson, à laquelle il a fallu un point de soudure alu pour boucher un trou d'électrolyse... ça fonctionne !
PS3: Et mardi, les trois pompes sont en place... c'est bien fini !!! Merci à lui :)

samedi 4 mai 2024

Cuarenta días

Todos los días estudio una nueva lección de español en mi teléfono. Empecé hace seis meses para poder entender lo que me decías. De el momento en que extendiste tu mano para ayudarme a subir al muelle de Puerto Quepos, siempré has sido un misterio. Estaba probando español contigo, sino nunca aprenderé, pensé.
Al principio pensé que estabas casi jubilado y que podía seducirte para que vinieras conmigo a la Patagonia. Despues me di cuenta de que tenías un nieto al que consolar y que ni siquiera sabías donde estaba la Patagonia ni para qué servía el viento. Entonces pensé que eras un principe arabe oculto y que eso encajaba bien con una princesa afgana adoptada.
Finalmente me di cuenta de que venías de una familia indigena, y fue entonces cuando me derrumbé. Mi primer primo indio lejano. Una de mis antepasadas es una indigena caribeña. En la familia se dice que la piel oscura de las mujeres es la piel de la antepasada del Carib.
Supe entonces que seríamos buenos amigos.
Nunca sabré si estas pocas semanas de amistosa complicidad fueron solo una puesta en escena de tu parte. Un juego para quitarte el dinero que necesitabas para cubrir tu presupuesto de sostén de familia numerosa.
Un juego que tu esposa habría tomado por traición. O que otro hombre celoso habría tomado como una provocación. O que su jerarquía hubiera tomado como una amenaza contra sus pequeños y grandes acuerdos con la seguridad de la propriedad y las personas.
Sin embargo, todavía tengo la intuición de que, como yo, viviste estos pocos momentos de complicidad con asombro y sinceridad... y que te encontraste en el lugar equivocado, en el momento equivocado, sabiendo que ibas directamente hacia allí sin que puedas hacer nada para evitarlo.
Y esperabas que yo cumpliera mis promesas de ayudar a tu familia.
Al final lo único seguro es que cuando hablo o pienso en español, pienso en ti. Durante cuarante días me hizo llorar todos los días. Ahora, a veces, también me hace sonreír.

jeudi 4 avril 2024

Semana santa

Inscriptions de plage à Puntarenas, mar. 2024
Compagnon de plage, mar. 2024
"Si tu as un problème, dis-le à Dieu !" Inscrit profondément dans l'esprit des ticos, ce mantra est le baume miracle des difficultés, grandes et petites, du quotidien. La semaine sainte est le temps de la respiration pour les humbles, les administrations sont en congé, les commerces en suspens, les travaux au point mort. La tradition veut que la météo y soit maussade.
J'aurais bien voulu poster ici une photo du magnifique serpent noir et brillant sous la lune que j'ai trouvé lové sur la pile d'avocats à mûrir sur le pont, alors que je vidais par-dessus bord mon lot quotidien de cafards. Cinq centimètres de diamètre, plus d'un mètre de longueur, le temps que je retrouve mes esprits il avait disparu dans la nuit. Une couleuvre, m'ont dit ensuite les gardes du Yacht Club... Elles nagent dans le fleuve depuis la mangrove et montent à bord le long des amarres. Certains, les plus en difficulté, pensaient à un mauvais présage.
Joyeux anniversaire Mite, mar. 2024Comme on était le vingt mars, jour du printemps, j'ai quand même vérifié que le quatre-vingt-dix-huitième anniversaire de notre ailleule favorite s'était bien passé. Merci Mapie ! Mite, je vous embrasse !
030 Canif et salade de coco décortiquée
Même les urgences sont reléguées en arrière-plan. En décortiquant une noix de coco, la pointe de mon canif afghan (meilleure option en attente des nouveaux couteaux Burgaud encore coincés dans un colis postal) a dérapé et s'est plantée dans la pulpe de mon pouce gauche...
Salle d'attente des urgences à la clinique San Rafael, mar. 2024
Trois points de suture dans le gras du pouce gauche, mar. 2024
Cela m'a valu trois points de suture, et m'a permis de découvrir les magnifiques bâtiments de la clinique San Rafael, dans ce qui était autrefois l'hôpital central de Puntarenas. En ce vendredi précédant les Rameaux, l'interne de garde était aux petits soins pour moi, m'accompagnant dans le parcours pour récupérer les éléments de ma prescription de vaccins et autres médicaments de confort, et fixant une visite de contrôle au lundi de Pâques. Il en profitait pour m'entretenir de la France, suggérant qu'il pourrait un jour prochain visiter Paris.
Rafael aux petits soins, mar. 2024
Jardin d'hôpital à l'ancienne, mar. 2024
Le samedi avant les Rameaux, tout s'est assoupi. Comme pour ménager mon optimisme, un ouvrier est passé à bord démonter les trois pompes dont j'insistais pourtant qu'elles fonctionnent parfaitement... C'est que Gege veut s'en assurer à l'atelier avant de lancer le chantier effectivement délicat de la rénovation des tuyauteries. Et depuis, Nimic resté tout nu ne peut qu'attendre sa disponibilité, accordée parcimonieusement quand les riches clients de la pêche sportive exigent des soins immédiats en période de tournoi !
Au bord de la piscine, mar. 2024
Temps maussade de semaine sainte, mar. 2024
Promeneurs de plage, mar. 2024
J'ai pris mon mal en patience dans la piscine du Club, et sur la plage dont je connais maintenant les moindres détails. Le mercredi, j'ai fait un saut en bus à Quepos, histoire d'avoir des nouvelles d'un ami subitement muet.

Le samedi c'était l'anniversaire de Timour, qui en profitait pour faire la fête dans la nouvelle maison qu'il vient d'acquérir avec sa compagne Laura juste à l'entrée de San José. Quarante-cinq ans auparavant, c'était aussi un samedi saint. De mon lit d'accouchée à l'Hôtel Dieu sur l'île de la Cité à Paris, j'entendais les cloches de Notre-Dame dérouler les offices, et le lendemain battre à la volée pour la Grand-messe de la Résurrection.
Quarante-cinq ans, ça se fête en famille, mar. 2024
Ca se fête,  à deux..., mar. 2024
Avec les amis, et le DJ aux commandes de la playstation, mar. 2024
Ah, oui... Qu'est-il arrivé à José, mon ami de Quepos travaillant à la sécurité de la jetée protégeant le mouillage ? Rien de grave, une péripétie à la mode tico, me dit-on... Il s'est juste fait descendre par les narco-trafiquants alors qu'il allait prendre le bus pour sa garde de nuit. Le digas a Dios si tienes un problema.
In memoriam José, mar. 2024

dimanche 17 mars 2024

Eté tico

.Tiens, une aigrette !, fév. 2024
Aube avec merle au CRYC, mar. 2024
On appelle équinoxe de printemps, ou d'automne en septembre, ce moment où lune et soleil alignent leurs trajectoires dans le ciel terrestre en nous offrant des nuits aussi longues que des jours. Européo centrisme, bien sûr. Au Costa Rica, la saison en cours s'appelle verano, l'été, car c'est la période la plus chaude de l'année avec le soleil à la verticale.
Grande marée basse au port de pêche, côté rio, mar. 2024
Grande marée haute sur la plage, côté baie, avec cargos en ligne de fond, mar. 2024
Le grand balancement des marées induit par la conjonction des astres s'accompagne d'une hygrométrie élevée, et l'on passe la journée à se demander si les vêtements sont mouillés par l'humidité ambiante ou par la production de sueur des corps. Un tico de passage, comme moi, peut toujours gamberger sur la qualité conjoncturelle, structurelle ou cataclysmique de cette élévation des températures. On fait comme les ticos, on ralentit. Mais on vaque à ses obligations journalières et on produit quand même !
Coin évier prêt à recevoir un nouveau plan d'encastrement, fév. 2024
Coin évier tout beau tout neuf, fév. 2024
Gato en plein travail, fév. 2024
Comme par exemple le premier jeu de réparations effectué par Dagoberto, dit Gato, le chat, un des menuisiers qu'on trouve au chantier du CRYC. Pour la remise à neuf de l'encastrement de l'évier. Le remplacement du bordé avant babord arraché au large de Quepos - en attendant l'arrivée d'un nouveau chaumard depuis les ateliers d'impression 3D de l'Herbaudière.
Chaumard restant sur tribord, à reproduire en miroir en impression 3D, fév. 2024
Et la remise d'aplomb de l'escalier de descente, dont la dernière marche avait cédé sous le poids de l'âge.
Tiens, un pélican !, fév. 2024
Pour la Capitaine, ça a été la clôture de l'opération de renouvellement du passeport. Je vous épargne la montagne de documents administratifs variés - français aussi bien que ticos - que je collectionne. Je suis repassée au consulat à San José pour le récupérer.
Caserne des pompiers à San José, janv. 2024
Street art près de l'ambassade à San José, janv. 2024
Mur végétalisé à San José, janv. 2024
Entrée de la résidence du Président à San José - mitoyenne du Franco, fév. 2024
Du coup, histoire d'avoir un visa flambant neuf - et pour six mois s'il vous plait, je suis aussi passée à Paris...
Café Zeyer, fév. 2024
à Castelmoron...
Entrée de l'abattoir, fév. 2024
et à Noirmoutier, pour y saluer parents et amis.
Plage des Souzeaux, fév. 2024
Plage des Dames, fév. 2024
La Clairière, fév. 2024
Noirmoutier depuis la jetée Jacobsen, fév. 2024
Etier du Moulin, fév. 2024
Port de l'Herbaudière, fév. 2024
Monica est passée par ici...!, fév. 2024
Vue vers l'Ouest depuis le pont, fév. 2024
J'en ai rapporté quelques perles... Une capitaine en préparation...
Future capitaine à un, dix et quinze ans, fév. 2024
Marraine et Capitaine avant le départ de Nimic II en 2018, nov. 2021
Un Amiral (ou Général ?) en formation familiale ...pas dans son atelier de boiseries pour Nimic II, mais en patrouille de Mirage 2000 !
La patrouille du siècle avant Nimic II, fév. 2024
En rentrant on a repris le rythme. Et l'on ne peut que s'interroger sur la fragilité de la société tico. Parapluie américain ou fierté nationale d'une constitution abolissant les forces armées ?
Front de mer à Puntarenas, côté Est, mar. 2024
Front de mer à Puntarenas, côté Ouest, mar. 2024
Douceur de vivre d'un micro-climat somme toute avenant et d'un territoire riche en biodiversité - ou soumission aux impératifs d'une économie fondée sur le tourisme écologique ?
Nouveau bâtiment ? Mastodonte pour retraités gringos, mar. 2024
Front de mer à Puntarenas, côté Sud, fév. 2024
En réalité, le salaire minimum - environ 700 USD, celui que perçoit l'immense majorité des travailleurs - ne permet pas à une famille de survivre. Mendiants permanents ou d'occasion, estropiés et autres oubliés du système social envahissent les trottoirs des rues de province, et l'accès aux sites touristiques. C'est ici qu'on trouve aussi les élites locales, hauts fonctionnaires ou entrepreneurs - qui arrivent le week-end en hélicoptère dans les marinas, pour mettre en valeur les visiteurs gringos en essayant de se hisser à leur niveau de richesse. C'est ici qu'a été inventé le concept de république bananière.
Un système social parrainé par les gringos, mar. 2024
Boutiques rutilantes de gadgets pour touristes, mar. 2024
Produits macrobiotiques en conteneurs plastiques, mar. 2024
Quant aux populations autochtones, elles ont été quasi exclues de l'éducation.
Sauve qui peut, on coule !, fév. 2024
Une manière salée-sucrée de s'abstraire la réalité mondiale ? Ou de se protéger de ses brûlantes convulsions ?
J'ai toute liberté d'oublier tout ça, avec mon statut de privilégiée. Reste néanmoins à remettre Nimic II en état de navigation hauturière, et c'est pas gagné : l'étanchéité des tubes de pompes est un préalable qui sera traité cette semaine - si le rendez-vous est honoré ; ensuite on décidera de changer ou non la grand-voile ; et enfin on s'occupera à toutes les avaries intempestives, histoire d'attendre la prochaine fenêtre de navigation australe. Je vous salue bien !
Plage pour surfeurs à Cocal, janv. 2024
Bien le bonjour de la Capitaine !, mar. 2024

samedi 27 janvier 2024

Adios Quepos ! Hola Punta !

Il a fallu s'y résoudre... Après presque trois mois passés en baie de Quepos à vainement essayer de produire un plan de travail crédible avec la marina Pez Vela, et devant les coûts exorbitants que cela impliquait - 200 USD pour chaque nuitée... Après avoir bataillé avec Jorge le maître des corps-morts à vainement tenter de lui faire admettre que la sûreté du mouillage dépendait du rapport entre le poids posé au fond et celui du bateau qui en dépendait...
Nimic II et moi avons repris la mer vers Puntarenas et l'abri fluvial du Costa Rica Yacht Club. Ici au moins on sait ce qu'est un voilier et ses besoins techniques.
Bien sûr je n'oublierai pas la jolie petite ville de Quepos, son malecon avec vue sur la baie, ses hauteurs embourgeoisées et ses plages secrètes.
Entrée de la Boca Vieja de Quepos, janv. 2024
Iguane sur le 'malecon' de Quepos, janv. 2024
Décoration de Noël en bouteilles de plastique à Pez Vela, janv. 2024
Pêcheurs sportifs en tournoi à Pez Vela, janv. 2024
Descente vers Playa Macha, janv. 2024
De Playa Macha à Manuel Antonio en passant par Byzans, les plages secrètes de Quepos sous le grain, janv. 2024
Plages secrètes de Quepos et vol de pélicans, janv. 2024
Bien sûr vont me manquer les magnifiques couchers de soleil sur le Pacifique... avec leurs hordes d'admirateurs !
Coucher de soleil de Quepos, janv. 2024
Vol de pélicans au coucher du soleil de Quepos, janv. 2024
Pêcheur sportif et paquebot à voile au coucher du soleil de Quepos, janv. 2024
Barge LutJanus de Martec, paquebot Dumont d'Urville et autres catamarans au coucher de soleil de Quepos, janv. 2024
Coucher de soleil de Quepos côté pécheur sportif, janv. 2024
Coucher de soleil de Quepos côté travailleurs de la Martec, janv. 2024
Sea Cloud Spirit et Wind Star en espoir de coucher du soleil à Quepos, janv. 2024
Bien sûr je remercie tous nos nouveaux amis de la jetée de l'INCOP, et les équipes de la Martec qui y font le show.
Merci Arturo pour les coups de main occasionnels, janv. 2024
Merci Shirley, toute nouvelle agente de sécurité, déc. 2023
Merci José Manuel, chef de la sécurité, janv. 2024
Merci pour le spectacle permanent de la Martec, janv. 2024
Merci aux muchachos de la Martec toujours pleins d'énergie et prêts aux manœuvres d'urgence, janv. 2024

Dès le début du trajet dimanche matin j'ai fait deux rencontres.
D'abord mon premier grand cétacé - quatre mètres de longueur environ - en poursuite du bateau et en photos...! Mais je n'ai pas la moindre idée de quelle espèce il s'agit, les commentaires sont les bienvenus.
Ne te retourne pas, tu es suivie !, janv. 2024
Vu de loin ça ressemble à un beluga, mais c'est réputé animal d'eaux froides, janv. 2024
Juste le temps de voir le sillage quand ça souffle, janv. 2024
On dirait presque un phoque, janv. 2024
Insaisissable !, janv. 2024
Et puis, deux heures à peine après le dérapage, à environ cinq milles en pleine mer, est apparu sur l'horizon un alignement de constructions au raz de l'eau, comme une cité de HLM. Au beau milieu j'ai reconnu la silhouette du San Luis, l'un des bateaux de la Martec qu'on voit régulièrement à la jetée de l'INCOP à Quepos. J'ai compris que nous allions doubler la "ferme marine" de la Martec, dont les jeunes équipes embarquent tous les matins sur la jetée pour aller travailler derrière l'horizon.
Une ville à l'horizon ?, janv. 2024
La ferme marine de la Martec !, janv. 2024
Et je pense maintenant que c'était les mêmes installations - sans signal AIS, sans indication sur les cartes - que j'avais aperçues au milieu des embruns en approchant Quepos pour la première fois il y a trois mois, dans la tempête nocturne qui a arraché la grand-voile. Nous avions eu beaucoup de chance d'éviter d'en cogner l'un des éléments.

Une fois ces émotions passées, la navigation s'est installée. Soleil de plomb sur le Pacifique, vent erratique... Je me disais que j'en avais pour un moment, d'autant que je ne voulais pas tirer sur le moteur par cette chaleur et à cause du désamorçage de la pompe du réservoir journalier... C'est l'un des travaux en suspens. Au départ j'avais annoncé au Yacht Club mon arrivée pour lundi soir ou mardi matin, car à l'imprévisibilité s'ajoutait l'obligation de naviguer avec deux ris dans la grand-voile, puisque la déchirure est horizontale complètement en travers juste en dessous de la deuxième bande de ris.
On apprécierait un peu plus de vent dans cette grand-voile à deux ris obligatoires !, janv. 2024
En fin de journée nous étions au large de Herradura dans la brise faiblissante. Et puis, dès le coucher du soleil, s'est installée une splendide thermique de quinze à vingt noeuds, qui nous a propulsés à une moyenne de sept noeuds, au près bien sûr pour rentrer dans la baie de Nicoya. Tirer des bords dans un vent en bouffées d'air chaud et frais, qui tourne dans le bon sens sous la lune presque pleine, sur une mer quasi-plate et tiède comme une baignoire... quoi de plus jouissif pour un bateau tout couturé, pour une capitaine en interrogations ?
Cargo au mouillage de Caldera, janv. 2024
Nous sommes arrivés dix heures plus tard en vue de Caldera. Lundi donc, au point du jour nous avons doublé les cargos au mouillage. Et au lever du soleil nous demandions le pilote du Club pour la pleine mer à midi à l'entrée du rio Puntarenas. Il ne restait plus qu'a se laisser dériver doucement en attendant l'heure...
Lever de soleil en baie de Puntarenas, janv. 2024
Tout bien ferlé, on se laisse dériver vers la pointe de Puntarenas, janv. 2024
En compagnie des pélicans, janv. 2024
Le grand show du petit matin, janv. 2024
Alors voilà... Nimic et moi avons retrouvé nos amis - comme une famille - au Yacht Club. Et nos habitudes au ponton flottant pour le bateau, en balade sur la plage pour moi.
Premier réveil à notre ponton habituel dans le rio Puntarenas, janv. 2024
Ma première tortue... quelle tristesse !, janv. 2024
Les maisons sur la dune en quête de renouveau, janv. 2024
A Puntarenas comme à Quepos, suceurs d'énergie fossile à gogo, janv. 2024
Installations portuaires en décrépitude, janv. 2024
Le héron du CRYC à marée basse, janv. 2024
L'iguane du Club en quête d'une friandise, janv. 2024
Une fois que j'aurais récupéré mon nouveau passeport au consulat de San José, ce lundi, une fois ma situation régularisée auprès des services des Migraciones, ce mardi, j'espère passer enfin trois mois productifs pour remettre Nimic II en état de voyager.
La police a retrouvé et m'a rendu mon vieux passeport, janv. 2024
Travaux en cours : la plaque d'encastrement de l'évier !, janv. 2024

samedi 6 janvier 2024

Quepos Nouveau !

Festivités du Nouvel An à Quepos, déc. 2023
Festivités de Nouvel An à Quepos, déc. 2023
Feu d'artifice à Quepos, janv. 2024
Ca boume à Quepos ! J'espère bien que ça boume aussi pour vous, ou du moins que l'année 2024 sera globalement plus sereine que celle qui vient de s'achever, et que chacun d'entre vous verra ses projets avancer dans le bon sens !
Nimic II au mouillage de Quepos, déc. 2023, déc. 2023
Petit retour sur les derniers mois de 2023 : aucun évènement ne surnage dans les espoirs et déboires de la Capitaine en attente de réparations et de son nouveau passeport, au mouillage sur une côte magnifique dont les habitants ne connaissent rien à la navigation à la voile. Il faut faire de multiples démarches, remplir des formulaires, rencontrer les fonctionnaires d'administrations variées et du coup voyager dans le pays.
San José, capitale du Costa Rica, déc. 2023, nov. 2023
San José pour le consulat de France... J'en ai profité pour traverser la ville à pied.
Edifices publics à San José, nov. 2023
Les Ticos toujours souriant.e.s, nov. 2023
Fresque murale à San José, nov. 2023
Fresque murale à San José, nov. 2023
Fresque murale à San José, nov. 2023
Fresque murale à San José, nov. 2023
Verdure citadine à San José, nov. 2023
Le ferrocaril de San José, nov. 2023
Rues tranquilles à San José, nov. 2023
Rues tranquilles à San José, nov. 2023
San José, une capitale dans les montagnes tropicales, nov. 2023
Et le pays en bus, dans tous les sens.
Rio Crocodile, nov. 2023
Puntarenas, nov. 2023
Puntarenas, nov. 2023
Les petits et grands recoins de Quepos.
Suite de tentative de renflouage à Quepos, nov. 2023
Quepos côté Boca Vieja, nov. 2023
Quepos Boca Vieja, nov. 2023
Quepos Marathon, nov. 2023
Quepos, nov. 2023
Quepos, déc. 2023
Quepos, déc. 2023
Quepos, déc. 2023
Quepos côté marina, janv. 2024
Les plages renommées ou secrètes de la côte.
Manuel Antonio, nov. 2023
Playa Macha, déc. 2023
Playa Macha, déc. 2023
Playa Macha, déc. 2023
Et j'ai encore passé beaucoup de temps à admirer les beautés naturelles ou humaines du mouillage.
Au corps-mort à Quepos, nov. 2023
Départs de tournoi à Quepos, nov. 2023
Départs de tournoi à Quepos, nov. 2023
Cadeau de pêcheurs, nov. 2023
Voisin de mouillage à Quepos, nov. 2023
Levers et couchers de soleil à Quepos, déc. 2023
Levers et couchers de soleil à Quepos, nov. 2023
Averses tropicales à Quepos, déc. 2023
Vie du port : petits et grands voisins.
Faune aérienne du port de Quepos, nov. 2023
Faune terrestre du port de Quepos, déc. 2023
Faune terrestre du port de Quepos en pleine activité de repeuplement, déc. 2023
Grands voisins de mouillage à Quepos, déc. 2023
Grands voisins de mouillage à Quepos, déc. 2023
Grands voisins de mouillage à Quepos, déc. 2023
Martec en action au mouillage à Quepos, déc. 2023
Martec en action au mouillage à Quepos, déc. 2023
Martec en action au mouillage à Quepos, déc. 2023
Enfin, si tout va bien et si les arcanes de l'administration tico se dénouent, je pourrais pallier les diverses avaries qui surviennent inévitablement sur un bateau qui a fait son temps : remplacer un chaumard sur un bordé qui a sauté...
Avaries en cours : chaumard d'avant, déc. 2023
changer une marche de l'escalier de descente...
Avaries en cours : dernier échelon de la descente, déc. 2023
remplacer la planche d'encastrement de l'évier, assurer la bonne aspiration des pompes de cale et de fuel.
Carré en champ de bataille, déc. 2023
Capitaine en alerte, déc. 2023
Bateau en attente de dérapage, décembre 2023, déc. 2023
Et surtout rester alerte pour répondre aux urgences, comme par exemple le jour où le corps-mort à 200 dollars garanti tous temps s'est retrouvé baladé comme une balançoire au premier coup de vent. Du coup, Nimic II et moi ne faisons plus confiance à personne, et nous sommes maintenant à l'ancre !
P.S. Si je peux poster aujourd'hui ce billet, c'est grâce à la boutique Tecsa Computers à Quepos, qui a redonné un coup de jeune aux connexions de mon laptop !
Merci TecsaComp à Quepos, janv. 2024
En synthèse : Merci 2023, bonjour 2024.