Adios Quepos ! Hola Punta !

Il a fallu s'y résoudre... Après presque trois mois passés en baie de Quepos à vainement essayer de produire un plan de travail crédible avec la marina Pez Vela, et devant les coûts exorbitants que cela impliquait - 200 USD pour chaque nuitée... Après avoir bataillé avec Jorge le maître des corps-morts à vainement tenter de lui faire admettre que la sûreté du mouillage dépendait du rapport entre le poids posé au fond et celui du bateau qui en dépendait...
Nimic II et moi avons repris la mer vers Puntarenas et l'abri fluvial du Costa Rica Yacht Club. Ici au moins on sait ce qu'est un voilier et ses besoins techniques.
Bien sûr je n'oublierai pas la jolie petite ville de Quepos, son malecon avec vue sur la baie, ses hauteurs embourgeoisées et ses plages secrètes.
Entrée de la Boca Vieja de Quepos, janv. 2024
Iguane sur le 'malecon' de Quepos, janv. 2024
Décoration de Noël en bouteilles de plastique à Pez Vela, janv. 2024
Pêcheurs sportifs en tournoi à Pez Vela, janv. 2024
Descente vers Playa Macha, janv. 2024
De Playa Macha à Manuel Antonio en passant par Byzans, les plages secrètes de Quepos sous le grain, janv. 2024
Plages secrètes de Quepos et vol de pélicans, janv. 2024
Bien sûr vont me manquer les magnifiques couchers de soleil sur le Pacifique... avec leurs hordes d'admirateurs !
Coucher de soleil de Quepos, janv. 2024
Vol de pélicans au coucher du soleil de Quepos, janv. 2024
Pêcheur sportif et paquebot à voile au coucher du soleil de Quepos, janv. 2024
Barge LutJanus de Martec, paquebot Dumont d'Urville et autres catamarans au coucher de soleil de Quepos, janv. 2024
Coucher de soleil de Quepos côté pécheur sportif, janv. 2024
Coucher de soleil de Quepos côté travailleurs de la Martec, janv. 2024
Sea Cloud Spirit et Wind Star en espoir de coucher du soleil à Quepos, janv. 2024
Bien sûr je remercie tous nos nouveaux amis de la jetée de l'INCOP, et les équipes de la Martec qui y font le show.
Merci Arturo pour les coups de main occasionnels, janv. 2024
Merci Shirley, toute nouvelle agente de sécurité, déc. 2023
Merci José Manuel, chef de la sécurité, janv. 2024
Merci pour le spectacle permanent de la Martec, janv. 2024
Merci aux muchachos de la Martec toujours pleins d'énergie et prêts aux manœuvres d'urgence, janv. 2024

Dès le début du trajet dimanche matin j'ai fait deux rencontres.
D'abord mon premier grand cétacé - quatre mètres de longueur environ - en poursuite du bateau et en photos...! Mais je n'ai pas la moindre idée de quelle espèce il s'agit, les commentaires sont les bienvenus.
Ne te retourne pas, tu es suivie !, janv. 2024
Vu de loin ça ressemble à un beluga, mais c'est réputé animal d'eaux froides, janv. 2024
Juste le temps de voir le sillage quand ça souffle, janv. 2024
On dirait presque un phoque, janv. 2024
Insaisissable !, janv. 2024
Et puis, deux heures à peine après le dérapage, à environ cinq milles en pleine mer, est apparu sur l'horizon un alignement de constructions au raz de l'eau, comme une cité de HLM. Au beau milieu j'ai reconnu la silhouette du San Luis, l'un des bateaux de la Martec qu'on voit régulièrement à la jetée de l'INCOP à Quepos. J'ai compris que nous allions doubler la "ferme marine" de la Martec, dont les jeunes équipes embarquent tous les matins sur la jetée pour aller travailler derrière l'horizon.
Une ville à l'horizon ?, janv. 2024
La ferme marine de la Martec !, janv. 2024
Et je pense maintenant que c'était les mêmes installations - sans signal AIS, sans indication sur les cartes - que j'avais aperçues au milieu des embruns en approchant Quepos pour la première fois il y a trois mois, dans la tempête nocturne qui a arraché la grand-voile. Nous avions eu beaucoup de chance d'éviter d'en cogner l'un des éléments.

Une fois ces émotions passées, la navigation s'est installée. Soleil de plomb sur le Pacifique, vent erratique... Je me disais que j'en avais pour un moment, d'autant que je ne voulais pas tirer sur le moteur par cette chaleur et à cause du désamorçage de la pompe du réservoir journalier... C'est l'un des travaux en suspens. Au départ j'avais annoncé au Yacht Club mon arrivée pour lundi soir ou mardi matin, car à l'imprévisibilité s'ajoutait l'obligation de naviguer avec deux ris dans la grand-voile, puisque la déchirure est horizontale complètement en travers juste en dessous de la deuxième bande de ris.
On apprécierait un peu plus de vent dans cette grand-voile à deux ris obligatoires !, janv. 2024
En fin de journée nous étions au large de Herradura dans la brise faiblissante. Et puis, dès le coucher du soleil, s'est installée une splendide thermique de quinze à vingt noeuds, qui nous a propulsés à une moyenne de sept noeuds, au près bien sûr pour rentrer dans la baie de Nicoya. Tirer des bords dans un vent en bouffées d'air chaud et frais, qui tourne dans le bon sens sous la lune presque pleine, sur une mer quasi-plate et tiède comme une baignoire... quoi de plus jouissif pour un bateau tout couturé, pour une capitaine en interrogations ?
Cargo au mouillage de Caldera, janv. 2024
Nous sommes arrivés dix heures plus tard en vue de Caldera. Lundi donc, au point du jour nous avons doublé les cargos au mouillage. Et au lever du soleil nous demandions le pilote du Club pour la pleine mer à midi à l'entrée du rio Puntarenas. Il ne restait plus qu'a se laisser dériver doucement en attendant l'heure...
Lever de soleil en baie de Puntarenas, janv. 2024
Tout bien ferlé, on se laisse dériver vers la pointe de Puntarenas, janv. 2024
En compagnie des pélicans, janv. 2024
Le grand show du petit matin, janv. 2024
Alors voilà... Nimic et moi avons retrouvé nos amis - comme une famille - au Yacht Club. Et nos habitudes au ponton flottant pour le bateau, en balade sur la plage pour moi.
Premier réveil à notre ponton habituel dans le rio Puntarenas, janv. 2024
Ma première tortue... quelle tristesse !, janv. 2024
Les maisons sur la dune en quête de renouveau, janv. 2024
A Puntarenas comme à Quepos, suceurs d'énergie fossile à gogo, janv. 2024
Installations portuaires en décrépitude, janv. 2024
Le héron du CRYC à marée basse, janv. 2024
L'iguane du Club en quête d'une friandise, janv. 2024
Une fois que j'aurais récupéré mon nouveau passeport au consulat de San José, ce lundi, une fois ma situation régularisée auprès des services des Migraciones, ce mardi, j'espère passer enfin trois mois productifs pour remettre Nimic II en état de voyager.
La police a retrouvé et m'a rendu mon vieux passeport, janv. 2024
Travaux en cours : la plaque d'encastrement de l'évier !, janv. 2024