Puerto Mogan et consorts

Les cocotiers au rapport, juil. 2020
Palmiers ou cocotiers ? juil. 2020
Quel choc ! Hier, alors que je préparais une photo de la rangée de palmiers qui agrémente la marina de Puerto Mogan, au Sud-Ouest de la Grande Canarie, j'ai constaté que ces arbres portaient... des noix de coco ! Ce matin j'ai écumé le web pour en savoir plus. Alors voilà : le cocotier est une des nombreuses sous-espèces du palmier, avec le bétel, l'açai, le dattier et autres arbres sub-tropicaux produisant des comestibles depuis longtemps exploités par l'homme. Et puisqu'il est difficile de les différencier autrement qu'à la saison de la fructification, les nombreux palmiers que je vous ai proposés jusqu'ici comprennent probablement de nombreux cocotiers, CQFD ;) En avoir, ou pas ?
Vive le soleil ! juil. 2020
Ça fait du bien, de dépasser ma zone de confort, ce coin de ponton où Nimic est suspendu depuis plus de quatre mois dans l’attente d’un déblocage de la situation sanitaire mondiale, imprévisible et improbable. Parmi les autres merveilles découvertes au cours de ma randonnée en bus vers le Sud de l'île... D'abord, le soleil ! Eh oui, depuis deux mois, il règne à Las Palmas un micro-climat paraît-il habituel de couverture nuageuse impénétrable accompagnée de vent quasi-constant de Nord, le tout assez désagréable parce que les températures s'élèvent rarement au-dessus de 23°C. Ce phénomène orographique disparaît après un quart d'heure de route vers le côté sous le vent de l'île, laissant régner un vibrant soleil accompagné de vents de mer qui entretiennent de joyeux rouleaux tout le long de la côte.
Autoroute del Sur, juil. 2020
Empilements touristiques, juil. 2020
Lapinières de Puerto Rico, juil. 2020
J'avais enfourché le bus à destination la plus lointaine. Je n'ai pas été déçue. La route déroule les falaises volcaniques de la Grande Canarie le long de l’océan. Les tunnels occultent la vue quand la roche envahit la côte. Les maisons à terrasses colorées s’agrippent aux pentes dans les villages. Sinon c’est le désert de cailloux lunaires. Avec palmiers, serres, centres commerciaux et cages à lapins. Sur les hauteurs, les palmiers sont étêtés par le vent. Forêt d’éoliennes entre les collines de pierre le long de l’autoroute. Ça tourne à grande vitesse. On entre dans la cambrousse après l'embranchement vers San Bartolomeo. Les marques d’arpentage sur les pentes signalent la préparation de nouveaux lotissements. Le tourisme a rapporté beaucoup jusqu’à maintenant, alors que le Covid met un coup de massue sur les profits. Je dois être la seule étrangère dans ce bus, et je profite du privilège de visiter l'île quasiment en exclusivité. Je laisse mon carnet pour prendre mon appareil photo.
Plage de Puerto Mogan, juil. 2020
Marina de Puerto Mogan, juil. 2020
Hôtel de Puerto Mogan, juil. 2020
Vieux quartier de Puerto Mogan, juil. 2020
Les pieds dans le sable, juil. 2020
Plage de Mas Palomas, juil. 2020
Dix-huit heures trente, retour dans le bus, depuis Playa del Ingles. J’avais fait à pied la plage de MasPalomas, sur cinq kilomètres. J’en avais besoin, marcher, sentir le soleil sur la peau, et le sable glisser dans l’eau entre les orteils. Et du coup, j’ai compris pourquoi ‘la plage aux Anglais’. On y voit des hordes de mecs tout nus avec les roubignolles arrachées par les coups de soleil. Je vous en aurais montrées de belles si mon téléphone ne s’était pas retrouvé à sec de batterie juste avant.
En attendant le bus du retour, j’ai aussi eu droit à une scène de rue à l’espagnole. Une dame d’âge avancé invectivait son mari en prenant à partie les autres dames assises à l’arrêt. Je n’en comprenais heureusement pas le détail, mais j’aurais pu relever ses allusions aux cojones du susdit et lui conseiller d’aller en chercher d’autres sur la plage !
En avoir ou pas ? juil. 2020