Néréepolis, ou la ville des sirènes

Les Atlantes étaient ici, mais pas les touristes ! sept. 2020
Ciudad del Mar, c'est l'accroche marketing des affiches consacrées à l'administration et au tourisme canariens. Elle est ici partout, la mer...
Dans la promesse de Bonanza des voraces ferries circulant à grande vitesse entre les Iles.
Promesse de richesse expresse entre les Iles, sept. 2020
A fleur de quai et de passerelle durant les grandes marées d'équinoxe.
Les grands coefficients à raz les quais du port, sept. 2020
Ponton en surplomb sur le podium inutilisé de l'ARC, pour cause de grande marée, sept. 2020
Par contre, ce qui manque ces jours-ci, c'est les touristes ohno.gif, fév. 2020 Les centres commerciaux sont vides. Les plages impeccablement entretenues toutes les nuits accueillent des habitants esseulés, désœuvrés, déboussolés, énergiques et ...sur le fil !
Pleine mer de vives eaux d'équinoxe, sept. 2020
Funambule en formation sur AlCaravaneras, sept. 2020
Poème marin en latence, sept. 2020
L'incongruité submerge le visiteur quand l'accès au flamboyant Musée de la Science et de la Technologie lui est interdit parce qu'il est devenu centre de dépistage Covid. Ou encore parce que le Grand Aquarium est resté fermé depuis maintenant six mois.
Musée de la Science et de la Technologie de Las Palmas, sept. 2020
C'est le même sentiment qui m'avait étreinte, en 1972, quand j'avais eu la chance de visiter les ruines de Persépolis : les indices d'une civilisation brillante et imprévoyante, foudroyée en pleine gloire, dont ne restent que des vestiges de puissance après le passage du cataclysme. Persépolis s'appelait en fait Takht-e Jamshid, 'le trône de Jamshid', du nom de l'empereur déchu par l'équipée d'Alexandre le Grand sur le monde connu, et dont l'histoire a effacé le nom.
Entre submersion marine et effondrement pandémique, quel cataclysme submergera d'abord les Canaries ? et le monde entier ?