vendredi 14 juillet 2023

Mangrove ?

Martin-pêcheur en mangrove, juil. 2023
Nimic II en mangrove à Puntarenas, juil. 2023
Mangrove de plage à Puntarenas, juil. 2023
Quebrada en mangrove à Puntarenas, juil. 2023
...Ecosystème de marais maritime, incluant des végétaux essentiellement ligneux ne se développant que sur la zone de balancement des marées - appelée estran, ou encore zone intertidale - des côtes basses des régions tropicales.
Depuis quelques semaines, la mangrove est mon milieu. Nimic II y est fièrement planté sur le chantier du CRYC, derrière la bande de sable qui a donné son nom à Puntarenas, dans le lacis des estuaires des quebradas dispersant le trop-plein des pluies de saison. Alors, histoire d'occuper au mieux l'attente des intervenants techniques, j'ai arpenté les plages vers l'Est comme vers l'Ouest...
Isthme entre mer et mangrove, juil. 2023
Isthme mangé par la mer, juil. 2023
Le sable ou la mangrove ? juil. 2023
C'est toujours la mer qui gagne ! juil. 2023
Il faudra s'y résoudre...! juil. 2023

La mangrove laisse ses marques, juil. 2023
L'heure est au décompte... juil. 2023
Entre deux passages, un gros amas de débris écornait un peu plus la dune de sable gris-noir, et je me souvenais des mots du petit monsieur hébété à côté de son fauteuil ancestral : "J'ai soixante-quinze ans, Madame, ma famille s'est installée ici quand j'avais cinq ans... C'est la première fois que je vois une chose pareille !"
J'ai aussi pris les chemins de traverse...
Passerelle sur la quebrada, juil. 2023
Excursion en mangrove, juil. 2023
Traversée de la quebrada, juil. 2023
Pangas à l'abri dans la mangrove, juil. 2023
Montagnes derrière la mangrove, juil. 2023
Atelier de pêcheurs, juil. 2023
Village de pêcheurs dans la mangrove, juil. 2023
...vers l'intérieur des terres, par-delà les passerelles branlant au-dessus des villages de pêcheurs...
Du coca dans la mangrove ! juil. 2023
...et des œufs aussi :) juil. 2023
Asphalte, tôle ondulée ou mangrove ?, juil. 2023
Tiens, ils sont partis...! juil. 2023
Aigrette en mangrove, juil. 2023
Lessive en mangrove, juil. 2023
Câblage en mangrove, juil. 2023
Bananiers en mangrove, juil. 2023
...en terrain à peine mieux gagné sur la mer, et pour combien de temps ?
Habitants de mangrove, juil. 2023
Déplacement en mangrove, juil. 2023
C'est chez nous en mangrove ! juil. 2023
Supérette en mangrove, juil. 2023
En mangrove aussi, on va au boulot !, juil. 2023
Propriété sur mangrove, juil. 2023
La prairie derrière la mangrove, juil. 2023
Tiens donc, ils veulent partir, eux ? juil. 2023
Nous aussi, on prépare Nimic à repartir... ici en récupérant la drisse de grand-voile larguée en tête de mât ;) Merci Max !
Ya une embrouille en tête de mât ! juil. 2023
Merci, Max, d'avoir récupéré la drisse :) juil. 2023

mercredi 21 juin 2023

Chaises musicales

Un voisin de derrière qui a besoin d'espace..., juin 2023
Un peu comme si Nimic aussi voulait se faire un road trip... Hier, Mainor, chef technique du CRYC, m'annonce qu'il faudra bientôt le déplacer pour permettre des travaux sur le bateau coincé derrière.
Ce matin, donc, Nimic II a enfourché le travel lift pour un salut aux points cardinaux avec l'aide de toute l'équipe...
Sud-Est, juin 2023
Nord-Est, juin 2023
Sud, juin 2023
Posé devant le petit bain, juin 2023
On attend le passage du convoi, juin 2023
Laissez passer !, juin 2023
Ca y est, il est passé, juin 2023
On se prépare à repartir, juin 2023
Nord, juin 2023
Sud-Est, juin 2023
Ouest, juin 2023
...avant de se retrouver quasi au même endroit, juste quinze mètres derrière, et l'autre devant :)
On est arrivé, juin 2023
Vérification du nouveau piètement, juin 2023
Bilan, petite promenade de santé pour Nimic, exercice de coordination pour l'équipe
Mainor, le superviseur, juin 2023
Walter, le pilote, juin 2023
Le petit bleu qui va se remettre devant, juin 2023
...et pour moi la possibilité de gratter et peindre les points de coque jusque-là cachés derrière le piètement, hihi.
Yapluka !, juin 2023
Entre les gouttes, lol, juin 2023

lundi 19 juin 2023

Road trip à Paso Canoas

Vendredi 6h36: Dans le bus pour Quepos et le changement vers Paso Canoas, juin 2023
Voilà pourquoi j'aime tant voyager en bus... On se lève tôt pour attraper celui qui va permettre un trajet optimisé.
5h03 Vendredi : Caldera depuis l'arrêt de bus du CRYC avant le lever du soleil, juin 2023
5h33: Au passage du bus à Caldera, juin 2023
6h30: Les villages émergent de la brume, juin 2023
On s'immerge dans le quotidien des locaux.
6h41: Lycéens d'Herradura en route vers Jaco, juin 2023
6h43: Tiens, un nouveau KFC à Herradura !, juin 2023
6h53: Accueil cool à Jaco, juin 2023
6h55: A Jaco, tous les espoirs sont permis !, juin 2023
7h47:  Parrita, le bus pour Las Lomas, juin 2023
On admire des paysages imprenables sinon.
9h40: Estuaire de Dominical, juin 2023
11h03: Tiens, une banque !, juin 2023
11h40: Une quebrada comme une autre..., juin 2023
11h44: Maison au milieu de nulle part..., juin 2023
12h00: Chemin qui mène nulle part..., juin 2023
On découvre le dédale des administrations locales, on se plie à leurs exigences et on en ressort gagnant.
Vendredi 12h29: Vous m'entendez ?, juin 2023
12h53: Allô, Paso Canoas ?, juin 2023
12h54: Panama, je vous reçois !, juin 2023
Samedi 8h17 : Poc, poc, poc... triplé gagnant !, juin 2023
On a fait une halte nocturne bien méritée au frais des montagnes du Panama.
16h03 Vendredi : Gîte Soursop à Cueta, près du Volcan, juin 2023
5h53 Samedi : Accueil familial, juin 2023
5h54: Chambre au calme... et au frais !, juin 2023
Depuis le taxi, on a eu tout loisir d'aviser les puissantes infrastructures du Panama.
Samedi 6h27: Ciel de traîne au lever du soleil, juin 2023
6h37: Ya du monde sur l'Autoroute Panaméricaine), juin 2023
Il n'y a plus qu'à rentrer au rythme des nombreuses haltes et changements, en découvrant les merveilles locales.
9h37: Halte à Rio Claro, juin 2023
9h39: Rio Lagarto, juin 2023
11h21: Pause déjeuner à Uvita, juin 2023
12h09: Rio Baru, juin 2023
12h34: On a changé à Quepos, juin 2023
12h34: Boca Vieja, juin 2023
12h38: Ruta Nacional 34, Costarena Sur, juin 2023
12h38: Rio Cotos, juin 2023
12h39: Sur le chemin de Damas, juin 2023
12h41: Paquita, juin 2023
12h41: Gasolina Paquita, juin 2023
13h43: Rio Tulin, juin 2023
13h45:  Quebrada Amarilla, juin 2023
13h57: Playa Hermosa, juin 2023
13h59: Playa de Tucan, juin 2023
14h01: Punta Jaco, juin 2023
14h02: Mirador de Jaco, juin 2023
14h02: Isla Herradura, juin 2023
Samedi 14h17: On rentre à la maison !, juin 2023
On regagne ses pénates, à bord de Nimic II, en un temps record : moins de trente-six heures. Finances et planète sauvegardées, on peut s'atteler à la suite du programme !

jeudi 8 juin 2023

Tornade

Trois heures de l'aprèm, hier... J'étais planquée sous le capot de la descente, à regarder tomber les trombes de pluie en scrutant d'épais nuages noirs, pour comprendre où diable pouvaient bien tomber ces coups de foudre que je comptais à moins d'une seconde. Comme la veille. Et l'avant-veille.
De l'autre côté de la rivière, Mainor, le chef technique du CRYC, avait traversé la route pour pister la tornade qui passait le long de la plage, d'Est en Ouest à la vitesse d'un bolide ! Merci à lui d'avoir partagé ses enregistrements :)

Du coup, j'ai compris pourquoi il y a des moments où il y a de l'eau qui tombe du ciel alors qu'on n'y voit aucun nuage, lol, et aussi que je vous ai raconté des salades dans mon précédent post : on est bien en saison des pluies, et même version amplifiée, hihi.

vendredi 2 juin 2023

Un pour vingt-quatre...

...tel est le taux d'activité d'une mamie septuagénaire, en zone tropicale humide agrémentée par El Niño et le changement climatique ! De fait, quand je travaille à la préparation de la peinture de la coque (de préférence le matin à la fraîche), je suis tellement fatiguée au bout de deux heures que je mets deux jours à m'en remettre. Parce qu'en ce moment, même la nuit, les températures ne passent jamais sous les 30°C, et dépassent largement 40°C au plus fort de la journée, ce qui me transforme en serpillère à essorage multiple. Je dors peu. Outre les moustiques ou autres bugs invisibles, je suis assaillie de diverses courbatures et douleurs musculaires dont il est difficile d'affirmer qu'elles sont causées par la déshydratation, le manque d'entraînement au maniement des outils abrasifs et autres pinceaux, ou simplement mon (dés)équilibre thyroïdien.
Tiens... un pélican ! juin 2023
Ma combativité est intacte ! J'ai dérouillé le fond de la cambuse, où m'avait amené ma chasse quotidienne à la colonie de cafards qui s'est installée dans les isolations en polyuréthane en remontant par l'évacuation de l'évier.
Fond de cambuse rouillé, juin 2023
Décapage de rouille, juin 2023
Conversion de rouille, juin 2023
Vous avez dit rouillé, le fond de cambuse ?, juin 2023
Cambuse dérouillée :), juin 2023
J'ai vaincu la quasi-totalité des piètements des chandeliers de la filière du pont, qui d'ordinaire pissent allègrement la rouille. Et j'ai définitivement pris le contrôle de la boîte dorade du poste avant. Notez bien, je vous annonce ça un mois seulement après avoir repeint... Il a bien plu depuis, ce qui donne de l'espoir, mais nous ne sommes pas encore passés à l'épreuve de l'eau de mer. Il faut bien s'encourager, non ? La rouille s'invite un peu partout, comme par exemple derrière le piètement du nable du réservoir de fuel... Et là, bonjour pour la dénicher !
Cache-cache à la rouille, juin 2023
Ah... j'ai aussi reçu les nouveaux coussins du carré, ce qui m'a valu en prime un échange ferme avec le tapissier qui voulait faire valoir ses talents d'accompagnement de dame esseulée ;) Il a échappé à une belle dérouillée, celui-là !
Nouveaux coussins du carré, juin 2023
A côté de Nimic, il y a le travel lift du chantier, qui reçoit lui aussi son lifting périodique. Il a maintenant l'air quasi neuf, de quoi lui confier son bateau sans hésiter, hehe !
Dérouillages en projets, juin 2023
Et de toutes façons, puisque - par la force des circonstances - je suis maintenant abonnée à V&V, haha, je constate que le match acier/fibre de verre tourne décidément en faveur du premier de ces matériaux, merci Papa ! Il n'y a plus un seul numéro sans récit sur le vif de l'attaque d'un troupeau d'orques au safran d'un voilier de croisière, ou encore du naufrage d'un autre à cause d'une collision avec une baleine. En synthèse, l'acier fait des bosses et reste étanche là où la fibre casse et ouvre des voies d'eau incontrôlables. Mais l'acier, il faut l'entretenir soigneusement, et ça fatigue ! Tout ça pour dire que Nimic retrouve progressivement un petit air de neuf, alors que nos trois mois de nav depuis la dernière peinture à Chaguaramas avaient prouvé que j'y avais été trop impatiente : les nouvelles tôles laissaient apparaître un voile de rouille, par manque de primaire à leur première peinture.
Rouille à tous les étages, juin 2023
Rouille à l'étambot, juin 2023
Conversion de coque, juin 2023
Dérouillée promise, dérouillée due !, juin 2023
Hélice en majesté, contours dérouillés, juin 2023
Yapuka peindre, entre les gouttes !, juin 2023
Mais ça demande de l'énergie et du temps ! Du coup, il faudra que j'aille encore faire un petit tour en dehors des frontières (Panamá, Nicaragua, Guatemala, France ? Je n'ai pas encore décidé, soyez prêts à tout !) pour renouveler mon visa tico avant de reprendre la mer...
PS : A l'heure où je poste, selon le principe du 1/24, je pensais me remettre au travail sur la coque... Mais il pleut sans arrêt depuis vingt-quatre heures ! En pleine saison sèche ! C'est une incitation à l'oisiveté, ça, non ? Ou à la mobilisation militante, peut-être...

vendredi 5 mai 2023

Puntarenas avec anniversaire à Flamingo

Ah, tiens, revoilà le matelot du bord... celui qu'on avait déjà vu à Herradura en décembre dernier et au jardin du Luxembourg en... novembre 2014 ? Si on le cherche, on le trouve sur la Playa Grande de Tamarindo, dans les vagues. Et là, derrière, ça pourrait bien être son papa...
Matelot à Playa Grande avec son papa, mai 2023
Playa Grande de Tamarindo, mai 2023
Matelot au surf, mai 2023
Matelot à la crête de la vague, mai 2023
Revoilà aussi le mousse, qu'on avait déjà vu à bord en août 2015 et 2017 à Noirmoutier. Même s'il paraît un peu timide devant son cousin, il y a de la ressource du côté du papa ou des oncles pour le faire progresser...
Moussaillon et son papa, mai 2023
Moussaillon à l'approche de la vague, mai 2023
Ouh là, c'est mouillé ! lol, mai 2023 Moussaillon et ses coachs, mai 2023
C'est qu'ils sont difficiles à attraper tous à la fois, ces cinq garçons qui habitent dans trois pays différents. Le meilleur spot, c'est quand même face à la vague, comme ici, à Playa Flamingo :)
Il y en a cinq, ça se fête !, mai 2023
Sinon, c'est en solo ou en groupe plus ou moins constitué, par exemple sur le monkey trail...
Paysages du Guanacaste, mai 2023
Déviation du Guanacaste, mai 2023
Crocodile à l'affût, mai 2023
ou dans la piscine à débordement...
Piscine à 360°, mai 2023
...avec déversement sur le Pacifique, mai 2023
Capitaine avec doigts de pied en éventail  ;), mai 2023
On a passé des vacances de milliardaires pour cette première occasion d'être réunis en agapes familiales.
Coco Loco sur Playa Flamingo, mai 2023
Playa Flamingo, mai 2023
On s'y est tous mis, parce qu'il y avait quand même beaucoup à fêter : soixante-dix ans pour la capitaine, trente ans de navigation pour Nimic II et dix ans du blog de Nimic II, ça fait plusieurs belles occasions de bougies, non ? Les voilà rassemblées grâce à l'orchestration de l'aîné, la logistique du cadet et le financement du benjamin.
Feliz Cumpleanos en chocolat, mai 2023
Mais bon, les vacances sont finies, j'ai retrouvé Nimic où je l'avais laissé, au sec sur le chantier du Costa Rica Yacht Club à Puntarenas.
Salle d'embarquement à Puntarenas, mai 2023
Cabine sur dune à Puntarenas, mai 2023
Oh... un iguane !, mai 2023
Bateaux au sec dans la mangrove au CRYC, mai 2023
Nimic II au chantier, parmi les autres, mai 2023
J'ai encore un mois pour terminer les travaux en cours, que j'avais initiés en avril par une nouvelle peinture complète du pont.
Trois mois de mer sur une sous-marine, mai 2023
Nimic II au sec au CRYC, mai 2023
Prise femelle du chantier, mai 2023Prise mâle du bord, mai 2023
Il faut maintenant reconnecter, puis faire les reprises de primaire de la sous-marine bâclée au départ de Chaguaramas. Et ne pas oublier bien sûr diverses bricoles mécaniques, comme l'entretien du moteur, le contrôle des contacteurs du guindeau ou le remontage des enrouleurs après remise à l'eau.
La meilleure nouvelle, c'est que le nouveau traceur arrivé par la caravane tribale s'intègre parfaitement dans le réseau NMEA2000 du bord. Sa nouvelle puce cartographique worldwide nous donne maintenant accès à toutes les destinations, CQFD.
Ca y est, on peut aller jusqu'à Tahiti ! mai 2023 Merci GL, et merci à tous ! Il va falloir quand même penser à créer une casquette étanche pour le traceur du cockpit arrière qui avait pris l'eau...
Et tant qu'à faire du neuf, j'ai lancé la commande pour la rénovation des banquettes du carré :)
Des housses qui ont trente ans..., mai 2023

lundi 17 avril 2023

Index des Saisons du Blog de Nimic II

Dix ans de billets sur le blog de Nimic II ... ça fait beaucoup de pages à faire défiler pour rechercher des informations anciennes. Voici donc un récapitulatif classé par saison.

Index Préliminaires 2013-2014
En 2013 et 2014, 15 billets pour s'interroger sur les origines et les perspectives de Nimic II.

Index Saison 2014
Découverte, évaluation et prise en mains de Nimic II par Agate et ses amis, en quatre mois et 40 billets.

Index Saison 2015
A l'automne 2014, alors qu'on prépare la campagne des travaux pour l'année suivante, c'est le changement de propriétaire qui s'impose, et laisse sa marque sur l'année 2015 !... en 19 billets.

Index Saison 2016
De la proue à l'étambot, 76 billets pour tout savoir de la remise en état d'une coque en acier. Autant dire qu'habiter à un jet de pierre permet de ne rien en louper, tout en faisant la chronique du port de l'Herbaudière !

Index Saison 2017
En 56 billets, la deuxième année de rénovation a plutôt été consacrée à l'installation de nouveaux systèmes de navigation, ainsi qu'à l'échange d'expériences.

Index Saison 2018
Une année pour tester le bateau et sa skipper solo, en 45 billets.

Index Saison 2019
On pensait atteindre les Canaries en quelques semaines, on a mis huit mois... et 56 billets.

Index Saison 2020
Comment une pandémie transforme un cabotage aux Canaries en plan rénovation, en 30 billets

Index Saison 2021
En 17 billets, escale équinoxiale en Guyane, prolongée pour cause de travaux, livraison de matériel et autres détours métropolitains.

Index Saison 2022
C'est en préparant le bateau pour le Pacifique par le canal de Panama et en passant par la Colombie qu'on devient SDF, en 18 billets.

Index-Saison-2023
Déjà 14 billets pour se préparer à la Patagonie...

Index Saison 2024
Et encore 13 billets entre les îles de la côte tropicale du Pacifique

Agate : pour me joindre... nimic(arobase)archambeaud(point)eu
Les commentaires sont relus et validés avant publication, et j'en profite pour vous répondre ;)

jeudi 23 mars 2023

Record d'escargot ?

Le 1er mars dernier, après l'ajustage des drosses du gouvernail, Nimic II quittait officiellement Herradura au Costa Rica pour Hawaï.
Nouvelles drosses de gouvernail, mar. 2023
Micael et Hernando à la manoeuvre, mar. 2023
Décapage des coquillages sur l'annexe, mar. 2023
Au revoir Herradura, mar. 2023
Au revoir la presqu'île de Nicoya, mar. 2023
Il vient de réapparaître aujourd'hui à Puntarenas et sa capitaine a entretemps atterri à Bocas del Toro, sur la façade atlantique du Panama ! Bon, d'accord, c'est un peu tiré par les cheveux, mais c'est le résultat combiné de la loi du tourisme maritime tico et des complications de réparation d'un voilier dans un pays qui ne jure que par le tourisme à (gros) moteur. Je vous épargnerai le détail, mais voilà quand même quelques photos...
...de Puntarenas
Arrivée de nuit à la pointe de Puntarenas, mar. 2023
Mouillage d'attente à Puntarenas, mar. 2023
Ponton flottant au CRYC, mar. 2023
Point du jour au ponton, mar. 2023
Paquebot à Puntarenas, mar. 2023
Quartier du port à Puntarenas, mar. 2023
Plage d'Angostura devant le CRYC, mar. 2023
...de Bocas del Toro, où l'on atterrit comme on peut
Arrivée à Bocas del Toro... à pied !, mar. 2023
Bocas del Toro ...en lancha, mar. 2023
Bocas del Toro ...à la voile, mar. 2023
Bocas del Toro ...en sac à dos, mar. 2023
Bocas del Toro ...en coucou, mar. 2023
Bocas del Toro ...en ferry, mar. 2023
Bocas del Toro, un petit bijou pour tous les budgets, mar. 2023
Bocas del Toro, un petit bijou de toutes les couleurs, mar. 2023
Bocas del Toro, un petit bijou de toutes les formes, mar. 2023
Bocas del Toro, un petit bijou pour tous les goûts, mar. 2023
...et du musée national tico à San José, qui se trouve opportunément sur la route de Hawaï, lol...
Coin planqué dans la cordillère d'Amérique centrale, mar. 2023
Les arts premiers à San José, mar. 2023
Autochtones d'hier et d'aujourd'hui, mar. 2023
Qui a inventé la roue ? mar. 2023
Eldorado ou malédiction ?, mar. 2023
Un travail de la pierre sans pareil dans le monde, mar. 2023
Fierté de l'héritage traditionnel, mar. 2023
Ok, ok, on est revenu pour faire les compléments de réparation qui s'imposaient ! Un bien beau circuit pour un tour du monde, non ?
Mais comment diable faisaient-ils ?, mar. 2023

lundi 13 mars 2023

Voiles et Voiliers

Vous les lecteurs attentifs du blog de Nimic II n'y apprendez pas grand chose... Néanmoins, il y a des nouvelles dans le numéro d'avril de V-&-V. Merci Estelle, et bonne lecture !

P.S. : Merci à Pierre Larbey de nous replonger dans l'émerveillement de la découverte de la voile, avec ses photos d'époque alors qu'il en avait partagé les bonheurs avec nous. Estelle m'avait demandé des photos de mon père en train de construire Nimic II... eh bien en voilà de la première mise à l'eau du 'petit' Nimic !
Les enfants au garde-à-vous pour assister aux opérations menées par les Gendron père et fils... devant leur atelier de l'étier du Moulin à Noirmoutier-en-l'Ile, avec l'intense participation du futur capitaine, notre père Philippe Archambeaud. Premier mâtage du 'petit' Nimic, juillet 1964
Nimic, crevette n°4, au mouillage des Souzeaux
La plage des Souzeaux en 1964
A l'époque, le port de plaisance n'avait pas encore changé l'Herbaudière. Les travaux y commencèrent dans les années '70, et notre père y réserva aussitôt un anneau pour son futur ketch. Il fut d'ailleurs président de la société du Port de Plaisance pendant tout le temps de la construction de Nimic II.
Le port de l'Herbaudière avant la plaisance, en 1964
L'équipage du 'petit' Nimic à la Clairière en 1964, mar. 2023

PS2 : Un bonheur n'arrivant jamais seul, c'est grâce à notre frère Hugues - un des deux petits blonds de la bande - qu'a été numérisée ces derniers jours la collection de diapositives de notre père. J'en profite donc pour vous faire connaître notre benjamine, Virginie - dont le surnom familial est pour moitié à l'origine de la dynastie des Nimic - à la barre du 'petit' en 1968... Quel choc !
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Et pour être complet, ce compte-rendu doit également vous présenter la deuxième naïade co-marraine de nos bateaux, Mite, notre mère, la même année :)
1968_mite_lepecq.jpg, avr. 2023

jeudi 9 février 2023

Dans tes rêves !

Il est temps que je vous présente sérieusement la baie de Herradura, où Nimic attend depuis deux mois quelques travaux de maintenance, comme par exemple changer l'écran du traceur du cockpit qui a pris l'eau, ou le câblage de la barre à roue, qui date quand même d'il y a trente ans...
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Sur la côte Pacifique du Costa Rica et le versant Est du golfe de Nicoya, qui abrite le port commercial de Caldera et la zone touristique de Puntarenas, c'est une anse quasi circulaire d'un mille et demie de diamètre, ouverte à l'Ouest sur la mer et entourée de collines sensiblement de même altitude. Probablement un ancien cratère de volcan effondré du côté des vagues.
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Elle est bien abritée des vents dominants et de la houle du Pacifique. Les fonds de vase dure augmentent doucement jusqu'à l'ouverture, ce qui permet à chacun de trouver sa profondeur de mouillage favorite. Un peu trop de clapot, peut-être, mais un voyageur fatigué y dormira l'esprit tranquille. On remarquera néanmoins que la toponymie est très variable selon le cartographe auquel on confie sa sécurité...
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Vers l'Ouest, je réalise tous les soirs que le rayon vert de Jules Verne n'était sans doute pas un pur fantasme.
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Le côté Nord est enclavé par ce qui tient lieu de marina, en fait un club privé qui interdit l'accès à tout engin qui n'a pas au préalable montré patte blanche, sous forme d'un (très gros) moteur destiné à la pêche sportive, et généreusement approvisionné en liasses de dollars. Ces bienheureux font régulièrement des démonstrations de puissance en se défiant en tournois, organisés grâce à la fréquence détresse de la VHF.
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Pas de services de base, douches ou laverie, dans la marina : tous les gentils membres disposent d'un appartement sur les hauteurs environnantes, ainsi que d'un accès au golf attenant. Là où ils atterrissent en hélicoptère chaque week-end.
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La belle plage du versant Est de la baie est appréciée des vacanciers et pêcheurs locaux, avec le soutien industrieux de quelques artisans de qualité, restaurants, taxis-boats et autres vendeurs de pacotille. Il m'est arrivé de m'y faire rouler en débarquant en annexe !
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Le versant Sud de la plage est bordé d'une mangrove d'amandiers jusqu'au raz des rochers, domaine des pélicans.
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Et côté face de ce versant, c'est la grande plage de brisants de Jaco, où l'on trouve tous les plaisirs et services touristiques.
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Les deux plages sont reliées par une ligne de bus qui me permet d'aller "en ville", à Jaco, faire des courses au supermarché, ou porter mon linge à laver... une expédition quand même ! La ligne traverse la grand'route pour desservir le centre du village de Herradura, qui porte le doux nom de Valle Escondido, 'caché'... Tiens, comme le port...?
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Quand Nimic II est entré dans la baie d'Herradura, pour faire la maintenance du gouvernail avant de se retrouver au milieu du trafic commercial et touristique de Puntarenas, j'avais lancé à 'Puerto Escondido' un appel en Anglais sur le canal 16 de la VHF devant l'entrée de la marina... Personne ne m'a répondu, alors que j'entendais de nombreux échanges aussi bien en Espagnol qu'en Anglais. J'y ai alors débarqué en annexe après avoir mouillé. On m'a dit qu'il n'y avait pas de Puerto Escondido. J'ai demandé le nom de l'endroit... "Los Suenos", les rêves ! m'a-t-on répondu, avant de me montrer la sortie !
Conclusion : je prends mes douches la nuit sur le pont à la force des poignets, en allant chercher à terres les bidons d'eau nécessaires, car les réservoirs de Nimic II sont maintenant vides. J'adore !

dimanche 1 janvier 2023

Deux, un, zéro... !

Vive 2023 et Bonne Année à tous depuis Nimic II !
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samedi 31 décembre 2022

Index Saison 2022

C'est en préparant le bateau pour le Pacifique par le canal de Panama et en passant par la Colombie qu'on devient SDF, en 18 billets

2022, année passoire - 5 février 2022
Ca pédale dans le bitume - 13 mai 2022
Sans Domicile Fixe - 15 mai 2022
Balade exotique - 30 mai 2022
Ca bouge ! 14 juin 2022
Météorologie accélérée - 30 juin 2022
Perspectives - 12 juillet 2022
A whiter shade of pale - 3 août 2022
Merci les Trinis - 11 septembre 2022
Escale technique à Curaçao - 18 septembre 2022
Gagner Panama ou Carthagene ? 11 octobre 2022
Panama et son canal - 14 octobre 2022
Vous connaissez Baia Solano ? 22 octobre 2022
Feliz Cumpleaños - 24 octobre 2022
Merci à Mutis - 22 novembre 2022
Alizés ou ZITC ? 8 décembre 2022
Sous le soleil de Tarzan - 16 décembre 2022
Quatre, trois, deux... 31 décembre 2022

Agate : pour me joindre... nimic(arobase)archambeaud(point)eu
Les commentaires sont relus et validés avant publication, et j'en profite pour vous répondre ;)

Quatre, trois, deux...

...un, soleil ! Tous les soirs, à l'affut du rayon vert, notre baie ouvre directement sur la Puesta del Sol, comme le célèbre mon restaurant favori sur la plage.
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Ou alors, est-ce un concours de mâture ? C'était au début de la semaine au petit matin, je m'échinais à acquérir l'angle de machette parfait pour ouvrir la noix de coco que j'avais ramassée la veille sur la plage. Je relevai la tête entre deux coups quand j'aperçus une grande masse de voiles apparemment gonflées loin vers l'horizon, à l'entrée de la baie. Tiens, ça ressemble à ce que j'avais vu derrière l'île hier soir...
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Et quand j'eus enfin gagné le plaisir de boire l'eau de coco directement à la noix, une machine à quatre mâts était là, devant moi, presqu'incongrue dans son énormité, se balançant gentiment sur sa chaîne. Des youyous commençaient à en déverser les passagers sur la plage. Toute la journée je me suis prise à méditer sur les mérites comparés des différents types de navigation... avec une certaine ironie, je dois bien dire, car pendant ce temps-là, les personnels de la marina remorquaient au moteur vers son champ d'exercice le petit dériveur qu'ils acceptent entre leurs digues pour donner des leçons de voile aux enfants (capricieux ou ingrats ?) des propriétaires pêcheurs au gros (moteur).
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Et puis, le soir, le Wind Song - puisque c'est son nom - faisait le spectacle dans le coucher du soleil, lui volant la lumière durant la nuit, avant de disparaître dans la brume du matin, traînant un souvenir fugitif comme un mirage.
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Après une journée passée en arguties laborieuses avec le fournisseur d'internet qui se targue de permettre toutes les transactions directement depuis leur application sur téléphone - mais omet de maintenir la connexion pour permettre le renouvellement à distance du pack d'abonnement, c'est en faisant mon tour sur le pont la nuit suivante que j'ai constaté que le mastodonte se représentait dans nos parages...
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Gaussez-vous, gaussez-vous...! Je donne un point, et même un tour gratuit sur Nimic, à ceux qui ont remarqué du premier coup : ce n'est pas le même...
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Et moi, j'ai vraiment commencé à faire attention à la différence entre une goélette à quatre mâts et un trois mâts carré - comme le nouvel arrivant Sea Cloud Spirit - quand il y en a eu deux dans mon champ de vision, lol
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A ce moment-là, toute la plage s'est animée pour admirer le spectacle !
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...jusqu'au moment où, l'un après l'autre, ils ont tiré leur révérence.
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Mais lequel est le plus beau ? Quatre, trois, deux mâts...? c'est Nimic II, ya pas photo !
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vendredi 16 décembre 2022

Sous le soleil de Tarzan !

Bien calé devant la plage de Herradura, à l'entrée de la baie de Puntarenas, Nimic II attend quelques travaux de maintenance pour son système de gouvernail qui commence à râler sérieusement. Un petit nettoyage des câbles rendrait tout ça beaucoup plus fluide.
La capitaine se laisse prendre à l'ambiance acrobatique du lieu, à laquelle contribuent allègrement...
...le coucher de pleine lune
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...les pélicans en pêche
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...les pêcheurs au toujours plus gros
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...le moussaillon à bord
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...le moussaillon à la plage
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...le moussaillon avec son papa
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...pour un exploit qui a propulsé le moussaillon au grade de matelot
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...et le matelot nouvellement promu dans la canopée !
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Du coup, je m'y suis mise aussi :) Joyeux Noël !
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jeudi 8 décembre 2022

Alizés ou ZITC ?

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...ou quoi ? Ah oui, zone intertropicale de convergence, le sigle qui décrit le mélange de basse pression, pluie, pétole, grains et hygrométrie élevée que l'on trouve sur les océans à la ceinture équatoriale, où se rencontrent les systèmes dynamiques connus en Français sous le nom d'alizés, trade winds en Anglais. La ZITC est ce qui attire immanquablement vers la Guyane un voilier qui flotte au large des Canaries, au bonheur des alizés. La ZITC, nommée alors pôt-au-noir, était la hantise du capitaine de commerce à la voile, car son bateau y restait encalminé des jours, voire des semaines, avec équipage et cargaison, que l'équipage mangeait quand il avait faim, ou passait par-dessus bord pour alléger et en sortir plus facilement. On comprend bien que le sordide nom des récits d'époque soit maintenant banni !
Après quelques aléas de départ, genre bricolage de la commande du mouillage, la ZITC - prononcez comme vous voudrez - est le système météorologique dont Nimic II voudrait bien ressortir, après en avoir intimement éprouvé l'humidité et l'instabilité en Guyane, à Chaguaramas et à Baia Solano, comme sur tous les trajets qui les relient.
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J'ai donc écrit ces mots quelque part au Sud de Panama dans une bulle de pétole entre deux grains. Nous avions dérapé de Baia Solano pour le Costa Rica cinq jours auparavant, et progressé vers le but d'exactement 132 milles, soit une moyenne de 1 noeud ! ...et quelques centièmes, je vous l'accorde.
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C'est que, au symétrique de ce que nous avions rencontré vers Panama, la route directe s'oppose aux vents dominants et forts courants induits par les gyres océaniques. Il faut ruser, tirer des bords en profitant des variations d'angle, passer de l'enthousiasme au désespoir quand la pétole dure de longues heures et laisse le contre-courant anéantir quelques milles de progression.
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Le dimanche, j'avais eu ma première matinée de vrai soleil depuis de longs mois, avec un vent de sud-ouest bien établi qui suggérait l'alizé que j'étais allée chercher au Sud. Le bateau naviguait tout seul vers l'Ouest-Nord-Ouest, j'ai enfilé un mini-short et un débardeur après une bonne douche.
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Me suis mise à bronzer pendant quelques heures. Ai regardé d'un oeil critique la barre de nuages qui montait à l'horizon, suggérant qu'on allait repasser de l'autre côté.
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Pas assez de Sud, me suis-je dit. Alors, nous avons enfourché la démarcation, pour la chevaucher le plus longtemps possible vers l'Ouest.
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A Estelle qui m'avait demandé quel était mon évènement préféré depuis que je navigue seule, j'ai répondu "la transat en solitaire, ya pas photo !". Eh bien, ici non plus, "ya pas photo !", mais pour une autre raison, c'est que quand on tient la barre pendant des heures avec application pour profiter à la fois du spectacle et des conditions les plus favorables, on ne tient pas aussi son téléphone à la main ! On peut juste raconter... les tonnes d'eau qui s'abattent sur les vagues et les ratatinent... l'alternance des bouffées d'air chaud ou frais... les sautes de vent qu'il faut déjouer... la perte de confiance quand on se rend compte que le GPS a glytché une fois de plus alors qu'on n'y voit pas à vingt-cinq mètres... le retour de courage parce qu'il fait heureusement jour et que le bon vieux compas magnétique suffit... la file des cargos qui signale qu'on est en train de traverser leur route Sud vers le Pérou... l'entrée en nuit en espérant qu'on restera du côté alizés... et la nuit sans sommeil parce q'on a enchaîné les virements avec plus de vingt noeuds de vents !
Dans mon étude sur les zones de crise, celle de l'Afghanistan en particulier, je qualifie de transactifs ceux qui conjuguent les dynamiques internes et externes à ces zones, pour en faire tirer le meilleur parti à tous. Un marin est par définition un transactif, un humain né de, par et pour la mer, une particule en mouvement de l'univers en mouvement. Je suis sur cette marge, aussi longtemps que ça tiendra, un vieux bateau et une dame non moins fatiguée et néanmoins enthousiaste, qui n'a rien de mieux à faire que de chevaucher une zone de fracture des systèmes météorologiques, parce que les puissants du monde ne s'intéressent pas à raccommoder les crises qu'ils ont produites. Et laissent des millions d'humains littéralement en déroute, sans soutien ni considération alors que leur expérience des crises en font un capital inestimé de compétences multiculturelles.
Comme Nooria, une amie afghane qui pendant dix ans a fait vivre trois générations de toute sa famille avec son salaire de comptable dans une ONG internationale. A dû quitter Kaboul en août 2021 avec ses deux jeunes enfants à l'arrivée des talibans, parce que son mari venait de décéder de la Covid. S'est retrouvée en Californie dans le plus grand dénuement parce qu'elle ne sait pas conduire pour aller à la recherche d'un emploi. Parce qu'en Afghanistan, on survit en évitant de faire des vagues dans la pétole et en restant à l'abri dans les grains.
D'ailleurs, c'est en allant profiter de ma couchette à un moment de calme que j'ai trouvé, enfin, un début de réponse aux sautes répétées du GPS... Après cette journée de déluge, le drap portait une belle mare d'eau douce dont j'ai repéré l'origine dans la boîte des connecteurs au pied du mât d'artimon. Ca sera un de mes prochains chantiers !
Alors, alizés ou ZITC ? Ou si vous préférez... dernière île de Colombie, ou premier lever de soleil du Costa Rica ?
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Les deux, comme dirait le général !
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Et heureusement, après toute une nuit de pétole à tournoyer dans le flux de courant qui rentrait dans la baie de Puntarenas vers le Nord-Est, bienvenue au Costa Rica ! Nous avons finalement atterri dans la baie de Herradura, et sommes en cours de formalités diverses.
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mardi 22 novembre 2022

Merci à Mutis...

...la grande métropole de Bahia Solano !
Son comité d'accueil...
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Ses paysages marins...
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Sa marina...
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Sa piscine...
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Son travel-lift...
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Son port de commerce...
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Sa forêt vierge...
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Son mirador...
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Sa protectrice...
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Ses douches publiques...
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Ses bains multicolores...
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Ses montagnes qui dégringolent dans la mer...
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...et ses arcs-en-ciel !
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Et parce que ça faisait bien longtemps que je ne vous en avait rien dit, voici les dernières nouvelles de l'hydrolienne, entièrement démontée puis remontée pour la débloquer après son dernier caprice !
2022_11_mutis_080.JPG, nov. 2022 Ah... et puis j'ai complété ma panoplie de techniques : je sais maintenant débrancher le câble d'embrayage pour charger les batteries même au mouillage, une mesure d'urgence quand le soleil ne se montre pas beaucoup (un euphémisme ?)
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On repart demain pour le Costa Rica !

lundi 24 octobre 2022

Feliz Cumpleaños

Comment célébrer dignement son soixante-dixième anniversaire quand on vient d'arriver dans le patelin le plus isolé du monde, qu'on n'y connaît personne depuis plus de deux jours, qu'il pleut des cordes chaque jour, et que Nimic II a encore besoin de soins intensifs avant de reprendre la mer ?
De la pluie..., oct. 2022
...encore de la pluie !, oct. 2022
De la jungle autour de la baie, oct. 2022
Quelques palmiers en bord de mer, oct. 2022
Des animaux les pieds dans l'eau, oct. 2022
De la verdure, oct. 2022
Thon à la plancha et beignets de platanas, oct. 2022
...au bouiboui local, oct. 2022
En se faisant plaisir à l'hôtel Costa Choco - grande chambre, douche, laverie pour le linge, bière Chocolatal brassée dans les lieux et pizza du patron - quasi déserté en cette saison parce que les baleines sont déjà parties et les pêcheurs au gros attendent une saison un peu plus sèche.
Juste au coin de la rue, oct. 2022Hôtal CostaChoco, anciennement Balboa, oct. 2022
En surplomb sur le bourg, oct. 2022
Le repaire des pêcheurs au gros, oct. 2022
...et des amateurs de bière !, oct. 2022
...déjà organisé par Pablo Escobar !, oct. 2022
C'est une proposition d'Alain, qui a racheté il y a cinq ans le palace construit par Pablo Escobar à sa belle époque pour y entretenir ses obligés de tous statuts.
Aménagements originaux, oct. 2022
avec un peu de technologie..., oct. 2022
Un hâvre de sérénité, oct. 2022
Au comptoir du bar, oct. 2022
Salle à manger sur rue, oct. 2022
Magnifiques restes, mis en valeur par les aménagements d'Alain (aidé par les talents de couturière de sa mère pour les coussins): "C'est un projet de long terme, à un moment ça me rapportera gros", dit-il.
Luxe épiscopal, oct. 2022
Lustre gigantesque, oct. 2022
...donnant sur le ciel !, oct. 2022
...pour se faire pardonner ? oct. 2022
Du coup, un hôtel grand luxe pour une cinquantaine de personnes, oct. 2022
On imagine bien les fêtes qui ont pû s'y tenir...
Ouverture sur le jardin, oct. 2022
Juste derrière les coussins, oct. 2022
...et vue sur le sous-bois, oct. 2022
...et les naiades dans la piscine !
On peut aussi faire trempette, oct. 2022
En agréable compagnie, oct. 2022
Et se faire bichonner ;), oct. 2022
Joyeux anniversaire, merci !, oct. 2022
Il y a même eu un feu d'artifice :) Il paraît qu'ils font ça de temps en temps, on peut le prendre pour une attention spéciale, non ? Merci à tous les Chocoïens !

samedi 22 octobre 2022

Vous connaissez Bahia Solano ?

Moi non plus, jusqu'à ces jours-ci !
Le moral n'était pas au beau fixe en partant de Panama : trop de dissonance entre mes aspirations à la tranquillité et les pratiques locales, trop d'incertitude sur les escales à venir au Costa Rica. Mais on est parti, entre les cargos qu'on avait côtoyés dans le Canal et les grains qui s'amoncelaient.
Cargo en sortie du canal de Panama, oct. 2022
Ça se bouscule à la sortie du Canal, oct. 2022
De la pluie..., oct. 2022
...encore de la pluie !, oct. 2022
C'est là que l'imprévu de toute route à la voile s'impose : l'accroche de la capote de la descente lâche, alors que je cherche une route au plus près et que des litres d'eau salée risquent d'entrer dans le carré à chaque vague un peu forte. Il va falloir modifier les plans.
Le piètement de la capote a lâché !, oct. 2022
Descendre le vent, ce qui nous mènera... en Colombie ! Heureusement que j'ai la carte d'Amérique du Sud sur mon traceur, ce qui me permet d'identifier sur des centaines de milles de côte à jungle un seul endroit avec quelques phares, droit à l'Est sous le vent, très isolé mais habité à l'évidence. Un village de pêcheurs pour touristes, me dit G.P. Parfait, des ouvriers traditionnels pour un vieux bateau comme Nimic !
Sous l'attention lointaine d'un navire 'en opérations militaires' on y arrive grand largue poussés à sept noeuds de moyenne par la houle du Pacifique dans la nuit de lundi à mardi. J'y mouille à l'oreille suffisamment loin du ressac et néanmoins à profondeur ad-hoc sur une langue de sable à raz de la mangrove.
Le lendemain, stupéfaction : nous sommes tout à l'opposé de ce qu'indiquait la position GPS sur le traceur. D'ailleurs, comme j'ai décidé de nous rapprocher du ponton des pêcheurs, je vais choisir la position au sondeur : selon la carte Garmin c'est à trois cents mètres à l'intérieur des terres que Nimic II est maintenant mouillé depuis plusieurs jours.
Trois cents mètres à l'intérieur des terres..., oct. 2022
...une nouvelle compétence pour Nimic !, oct. 2022
En fait à deux cent mètres du ponton des pêcheurs !, oct. 2022
Le village de Mutis est donc bien caché au fond de la baie de Solano. Et je vais rapidement découvrir que c'est en fait la métropole locale, avec toutes les administrations ad-hoc : capitainerie, services de l'immigration, agence de tourisme, et même une base militaire qui fait retentir tous les jours le même genre de battements de tambour que ceux qui nous protégeaient à la marina Shelter Bay à Panama. Il faut croire que ces deux voisins-là ne s'aiment guère. J'ai eu droit en première vague à l'attention de l'Armada Nacional, label sous lequel naviguent les garde-côtes qui ont tout de même - courtoisement - passé une demi-heure sur le bateau à soulever tous les planchers pour s'assurer que je ne transportais pas de cargaison illicite ! Un comble, lol
Garde-côtes colombiens, oct. 2022
...au garde-à-vous sur Nimic !, oct. 2022
Le temps s'écoule lentement depuis, entre les incertitudes de l'administration et la pluie incessante plusieurs heures d'affilées chaque jour.
Tiens, mais c'est de la pluie !, oct. 2022
...et encore de la pluie, lol !, oct. 2022
Et parfois on voit le ciel, oct. 2022
Pour l'instant mon passeport est toujours entre les mains des fonctionnaires de l'immigration, qui ont dûment enregistré à la main toutes mes informations, mais attendent que le système informatisé d'identification automatique veuille bien fonctionner. Je viens de me faire connaître au Consul de France à Medellin, qui n'a pas l'air inquiet : "Ils viennent de changer de gouvernement, les administrations sont un peu perdues..."
Accueil de la Capitainerie, oct. 2022
Accueil des services d'immigration, oct. 2022
L'informatique, ça ne marche jamais !, oct. 2022
Première victoire, Nelson, le charpentier de marine, né ici comme environ la moitié des six mille habitants, vient de quitter le bateau après avoir posé le barreau de remplacement de l'accroche de la capote sur le pont. Il ne reste plus qu'à trouver les artistes qui apporteront une solution aux caprices de la pompe de la nourrice et ou aux fuites des panneaux d'aération sur l'avant du bateau. Et que je vérifie l'étanchéité à l'eau de mer des bondes des réservoirs d'eau douce (message pour Timour...!)
Nelson, charpentier de marine, né à Solano, oct. 2022
Entretemps, je visite ! Pas une voiture à Mutis, juste des camions pour les transports de marchandises, des tracteurs pour mener les bateaux au ponton, et une nuée de triporteurs à l'indienne pour les habitants qui veulent s'épargner les quelques centaines de mètres entre les différents points du village. Pour le reste, les déplacements se font en bateau, y compris aller à l'école ! Ah, oui, il y a un hôtel pour les touristes qui arrivent en avion - construit par Pablo Escobar pour soigner ses amis à la belle époque, et c'est peut-être là que je pourrais prendre une douche ou faire laver mon linge...
Balade au village en triporteur, oct. 2022
Les bateaux se déplacent en tracteur, oct. 2022
Grande Rue commerçante à Mutis, oct. 2022
Embouteillage sur le pont, oct. 2022
On s'avance prudemment, oct. 2022
...et la rivière se découvre !, oct. 2022
Magasin pour 'verdura', oct. 2022
La maraîchère de Mutis, oct. 2022
Fruits locaux pour les céréales du matin, oct. 2022

vendredi 14 octobre 2022

Panama et son canal

Bien à l'abri dans le cocon de la lagune de Shelter Bay, et grâce aux compétences de communication locale de Timour, nous avions préparé notre passage du Canal. Les étapes administratives et techniques sont variées, mais Stanley, notre agent, nous dira à la fin que c'est le franchissement du Canal le plus rapide qu'il ait jamais fait !
Le Canal est après le pont..., oct. 2022
Pièces de l'hydrogénérateur à changer, oct. 2022
Timour s'en charge, oct. 2022
Mardi après-midi, nous sommes en place au mouillage de départ dans la baie, quatre liners (l'équipe des amarres) puis le pilote, à attendre le signal : nous devons être aux écluses de Gatun à 17h45.
La fine équipe des passeurs d'amarres, oct. 2022
Equipe complétée du pilote, on est prêt !, oct. 2022
Il fait déjà noir quand on y rejoint le cargo Pan Rapido, notre compagnon pour cette première série de trois, et Lucy, qui a déjà fait le parcours, trouve que c'est encore plus impressionnant.
Arrivée de nuit aux écluses de Gatun, oct. 2022
Remous de sortie d'écluse, oct. 2022
On passera la nuit au coffre d'attente au début du lac Gatun.
Petit matin radieux dans le lac Gatún, oct. 2022
Au réveil, il nous faut tracer rapidement pour traverser le lac et rejoindre le lot d'écluses suivant. On y sera vers midi.
On trace pour arriver à l'heure aux prochaines écluses, oct. 2022
Il nous arrive même de doubler des gros !, oct. 2022
Les panneaux solaires ont été bâchés pour éviter la casse, oct. 2022
Mangrove du lac Gatún, oct. 2022
Voisin de chenal impressionnant..., oct. 2022
...et transport de verdure ?, oct. 2022
De la fraîcheur à la tonne en container, oct. 2022
Là, c'est le cargo Taibo qui nous suit, et un énorme roro dans le bief adjacent. Et c'est là que nous aurons notre quotidienne douche orageuse ;)
Eduardo, Alex, Lucy et Umberto, oct. 2022
Umberto à l'avant tribord aux écluses de Miraflores, oct. 2022
Attention Lucy, l'orage arrive !, oct. 2022
Impressionnant,  non ?, oct. 2022
Alex et Timour aux amarres à l'arrière, oct. 2022
Dernière écluse à Miraflores, oct. 2022
On l'aura vu de près, ce Taibo !, oct. 2022
Vers treize heures, nous sommes libres ! Taibo nous double enfin pour rejoindre le Pacifique, et Nimic II se pose mercredi à la marina de l'île Flamenco après avoir débarqué ses liners et son pilote. Merci à eux : Eduardo le pilote, Umberto et Alex, liners professionnels, Lucy, liner amateur, et Timour, liner d'occasion.
Et voilà, on est sorti !, oct. 2022
Merci Taibo pour la compagnie, oct. 2022
J'ai quarante-huit heures pour terminer les formalités de sortie, j'en profite pour faire quelques achats en ville. Et quelle ville !
Sortie du Canal vue de Flamenco, oct. 2022
Vue depuis Flamenco, côté City, oct. 2022
Mouillage à Flamenco, oct. 2022
Pêcheurs à Panama, oct. 2022
Panama City dans sa splendeur, oct. 2022
Et dans les embouteillages..., oct. 2022

mardi 11 octobre 2022

Gagner Panama ou Cartagène ?

Si Nimic II faisait du tourisme, j'aurais mis au moteur depuis longtemps pour tenir les plannings. C'est comme un parcours à obstacles. L'arrivée à Panama se fait dans un marais barométrique, et avant on est à la merci d'avaries petites et grandes. On reparlera d'hydrogénérateur, de nourrice du moteur, de vétusté des boiseries ou encore de perte du feu de balcon babord : c'est toujours le même qui saute, lol. Le moral en dents de scie de la capitaine est tempéré par les splendeurs au jour le jour.
Au large de Cartagène, oct. 2022
Montagnes enneigées sur la côte de Colombie, oct. 2022
Cargo vers Panama ou Cartagène ?, oct. 2022
Pétole au large de Cartagène, oct. 2022
Prémisses de l'ouragan Ian au large de Cartagène, oct. 2022
Beautés du soir, espoir, oct. 2022
L'anecdote qui déchire. Pendant le passage du front de la perturbation qui s'est formée dans nos parages avant de se diriger vers la Floride, un couple de rapaces terrestres ressemblant à des busards a longtemps cherché à se poser dans la mâture. Sans succès. L'un des deux a dégringolé le long d'un hauban de l'artimon, se retrouvant coincé entre le bordé et les différentes cadènes, tout ébouriffé à cinquante centimètres sous mon nez, l'oeil hagard. Une photo ou de l'eau ? Je suis revenue avec une gamelle que j'ai poussée doucement vers lui... Dernière bouffée de panique et il a disparu au raz des vagues. L'autre est revenu une fois ou deux par la suite, comme pour chercher si son partenaire était encore dans le coin. L'anecdote qui réjouit. Une fois le coup de vent passé, c'est toute une famille de moineaux locaux qui est venue inspecter le bateau, histoire d'y prendre villégiature. Ils ont disparu avec la pétole.
Famille de fifis locaux en repérage, oct. 2022
Fifi numéro un, oct. 2022
Fifi numéro deux, oct. 2022
Fifi numéro trois, oct. 2022
Numéro un en inspection, oct. 2022
Numéro deux en vigie, oct. 2022
Oeil acéré pour numéro deux, oct. 2022
Numéro trois à la manœuvre, oct. 2022
Merci, on reviendra !, oct. 2022
Ensuite, j'ai retrouvé l'hydrogénérateur accroché dans ses bouts de sécurité parce que le piètement a de nouveau lâché (voir les épisodes précédents). Donc, plus de recharge de nuit, ou même de jour par temps couvert. Et là, en voulant remplir la nourrice journalière du moteur pour faire face à toute éventualité, j'ai constaté que la pompe est désamorcée. Solution d'urgence : pomper à la main depuis le réservoir principal du moteur dans un jerrican et le reverser dans la nourrice du moteur quand nécessaire. C'est possible, je l'ai fait...! Par calme plat, entièrement douchée au diesel à la fin de l'exercice, épuisée et stressée. Les défis de la navigation à la voile ?
Tentative d'escapade de l'hydrolienne (encore...), oct. 2022)
Tentative de remplissage de la nourrice, oct. 2022
Me voilà donc dotée d'une vingtaine de litres de réserve, environ sept heures de moteur, pour arriver à une prochaine escale technique, probablement Cartagène ! Il faudra que j'arbitre entre les recharges de batteries, les trajets tactiques pour s'écarter de la côte et les manoeuvres d'entrée de port. Et je me vois mal remplir la nourrice par mer agitée !
Trois jours plus tard, ça donne une route chaotique - parce que les ruptures d'alizé donnent aussi inversion du courant des Caraïbes, et tout ce que je gagnais grandiosement dans chaque grain se trouvait ramené à zéro dans la pétole qui suivait... C'est de la voile ! Merci à Mauritius Pride de nous avoir donné un amer dans le grain, et à Fassa de faire le spectacle dans la pétole !
Au Nord de la Colombie, 21 septembre, oct. 2022
Première nuit à reculons, 25 septembre, oct. 2022
Cargo Fassa sur bâbord, oct. 2022
Pour parer aux diverses avaries j'envisageais d'atterrir à Cartagène, la deuxième grande ville de Colombie, chargée d'histoire. Pourtant dès que le moral est remonté, ma détermination aussi, et nous voilà repartis vers Panama. Sauf qu'après le passage de la pointe Nord de la Colombie le contre-courant des Caraïbes revient du Yucatan au ras de la côte, jusqu'à deux noeuds en plein dans le nez des bateaux qui cherchent à accéder à Panama en route directe.
On s'échappe vers le Nord, oct. 2022
Grand manège panaméen, oct. 2022
En solo, à la voile c'est mission impossible : les quelques milles qu'on gagne péniblement au près quand ça souffle un peu sont immédiatement perdus dès que la pétole s'installe ! Il faudrait mettre au moteur quasiment les trois-quarts du temps. Nous voilà donc engagés dans le grand manège panaméen, qui prend par le Nord au travers de la boucle des courants et nous a enfin menés à Colon.
Navigation en boucle, 3 octobre, oct. 2022
On a trouvé le zéro courant, oct. 2022
Ca avance au vent de cale, oct. 2022
En point d'orgue à notre arrivée, le dernier jour de mer a été une merveille, avec la compagnie d'un banc de dauphins, un vent favorable et une mer presque lisse sous la belle lune !
Famille de dauphins pour l'arrivée, oct. 2022
Merci la compagnie, oct. 2022
Mais à peine franchie l'entrée de la zone du Canal, à Colon à deux heures du matin au milieu des cargos jeudi dernier, des trombes d'eau ahurissantes sont tombées pendant une heure, supprimant toute visibilité et faisant sauter la réception GPS. Impossible de se repérer. C'est un bateau de service du Canal qui nous a récupérés pour nous mener à la marina de Shelter Bay, tout à l'ouest de la baie.
On y est ! J'y ai retrouvé Timour et on se prépare à traverser :)
Seize jours de Curaçao à Panama, oct. 2022
Retrouvailles à Shelter Bay, oct. 2022
Sous la Lune à Shelter Bay, oct. 2022
Entrée du Canal vue du pont de Colon, oct. 2022
P. S. : Et entretemps, c'est sur, le blog d'Estelle qu'on a eu des nouvelles de Nimic II. Merci Estelle !

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